"Il semblait que la colonisation n'avait été rien d'autre qu'un malentendu, une erreur dont les Français à présent se repentaient et que les Marocains faisaient semblant d'oublier."
Maroc, 1968 : tandis que Mathilde s'occupait du foyer, Amine est parvenu à faire de son domaine aride une entreprise florissante. Ils appartiennent désormais à une bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le retour de leur fille Aïcha, partie étudier en France, fait voler en éclats le glacis d'apparence qui figeait cette famille. Le modèle d'émancipation qu'ils croyaient incarner depuis l'indépendance n'est-il qu'une illusion ?
Après Le pays des autres, Regardez-nous danser poursuit une fresque familiale vibrante d'émotions et de personnages inoubliables.
"Ici, c'est comme ça."
Cette phrase, elle l'entendrait souvent. À cet instant précis, elle comprit qu'elle était une étrangère, une femme, une épouse, un être à la merci des autres.
En 1944, Mathilde tombe amoureuse d'Amine, un Marocain venu combattre dans l'armée française. Rêvant de quitter son Alsace natale, la jeune femme s'installe avec lui à Meknès pour y fonder une famille. Mais les désillusions s'accumulent : le manque d'argent, le racisme et les humiliations fragilisent leur couple. Dans ce pays ambivalent, qui réclame une indépendance que les hommes refusent pourtant aux femmes, Mathilde réussira-t-elle à poursuivre sa quête de liberté sans heurter ceux qu'elle aime ?
"Louise ? Quelle chance vous avez d'être tombés sur elle. Elle a été comme une seconde mère pour mes garçons. Ça a été un vrai crève-coeur quand nous avons dû nous en séparer. Pour tout vous dire, à l'époque, j'ai même songé à faire un troisième enfant pour pouvoir la garder."
Lorsque Myriam décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise et sont conquis par son aisance avec Mila et Adam, et par le soin bientôt indispensable qu'elle apporte à leur foyer, laissant progressivement s'installer le piège de la dépendance mutuelle.
Prix Goncourt 2016
Grand Prix des Lectrices de "ELLE" 2017
Grand Prix des Lycéennes de "ELLE" 2017
Prix des Lecteurs Gallimard 2016
Comme un écrivain qui pense que « toute audace véritable vient de l'intérieur », Leïla Slimani n'aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?Autour de cette « impossibilité » d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre-deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s'enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois.C'est une confession discrète, où l'auteure parle de son père jadis emprisonné, mais c'est une confession pudique, qui n'appuie jamais, légère, grave, toujours à sa juste place : « Écrire, c'est jouer avec le silence, c'est dire, de manière détournée, des secrets indicibles dans la vie réelle ». C'est aussi un livre, intense, éclairé de l'intérieur, sur la disparition du beau, et donc sur l'urgence d'en jouir, la splendeur de l'éphémère. Leila Slimani cite Duras : « Écrire, c'est ça aussi, sans doute, c'est effacer. Remplacer. » Au petit matin, l'auteure, réveillée et consciente, sort de l'édifice comme d'un rêve, et il ne reste plus rien de cette nuit que le parfum des fleurs. Et un livre.
"Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Adèle a été sage. En quatre jours, elle a couru trente-deux kilomètres. Elle est allée de Pigalle aux Champs-Élysées, du musée d'Orsay à Bercy. Elle a couru le matin sur les quais déserts. La nuit, sur le boulevard Rochechouart et la place de Clichy. Elle n'a pas bu d'alcool et elle s'est couchée tôt.
Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'est introduit en elle comme un souffle d'air chaud. Adèle ne peut plus penser qu'à ça. Elle se lève, boit un café très fort dans la maison endormie. Debout dans la cuisine, elle se balance d'un pied sur l'autre. Elle fume une cigarette. Sous la douche, elle a envie de se griffer, de se déchirer le corps en deux. Elle cogne son front contre le mur. Elle veut qu'on la saisisse, qu'on lui brise le crâne contre la vitre. Dès qu'elle ferme les yeux, elle entend les bruits, les soupirs, les hurlements, les coups. Un homme nu qui halète, une femme qui jouit. Elle voudrait n'être qu'un objet au milieu d'une horde, être dévorée, sucée, avalée tout entière. Qu'on lui pince les seins, qu'on lui morde le ventre. Elle veut être une poupée dans le jardin de l'ogre."
Prix littéraire de la Mamounia 2015
Héroïne oubliée du XXe siècle, Suzanne Noël a rendu leur dignité aux gueules cassées, en étant une pionnière de la chirurgie réparatrice.
Brillante étudiante en médecine, Suzanne Noël
va assister à la naissance de la chirurgie plastique
comme spécialité médicale et y apporter une contribution
essentielle. Considérée comme dangereuse
et inutile par une grande partie de la communauté
médicale de l'époque, la chirurgie esthétique est
pour elle un outil d'émancipation des femmes.
À travers ses techniques chirurgicales, elle veut
corriger les effets de la vieillesse, de la pauvreté, de
la maladie ou de l'épuisement. Pendant la première
guerre mondiale, la chirurgie réparatrice gagne ses
lettres de noblesse. Au côté du professeur Hippolyte
Morestin, Suzanne Noël opère les soldats défigurés
par les obus et développent, sur ces " gueules cassés
" des protocoles chirurgicaux révolutionnaires.
Dans les années folles, Suzanne Noël devient une
célébrité, à Paris et dans le monde.
Féministe, engagée dans le combat pour le droit de
vote des femmes, elle n'a eu de cesse de lutter pour
son indépendance et pour la reconnaissance de son
travail de chirurgienne esthétique.
" J'ai trop longtemps accepté de vivre et de travailler sous la tutelle de mes maris.
À présent, j'ai 47 ans et je ne dois plus rien à personne. Ensemble nous allons mener le combat d'une vie : permettre aux femmes d'être indépendantes et fortes. "
Figure incontournable du journalisme narratif, Leila Guerriero part sur les traces des soldats argentins tombés lors de la guerre des Malouines et laissés à l'abandon sur ces terres perdues, sous une simple croix blanche anonyme. Trente ans après le conflit, elle suit le travail de l'Équipe d'anthropologie médico-légale de Buenos Aires, qui consiste à révéler « l'histoire que racontent les os », à faire parler les morts et apaiser les vivants, dans une quête de vérité intime et nationale essentielle. Par la grâce de son regard unique et d'une écriture aussi simple que terriblement émouvante, Leila Guerriero rend un hommage vibrant d'émotion à ces jeunes vies fauchées dans un conflit absurde.
Dans cette chronique saisissante d'une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l'enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l'ennui, l'alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie. Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
Prix Page-America 2022.
Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littéraire
« Bouleversant.» Le Figaro Madame
« Une révélation. » Lire-Magazine littéraire
« Une grande oeuvre littéraire. » Marianne
« Universel et inattendu. » Technikart
En Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing.
Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d'East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s'accumulent et l'expulsion approche.
Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s'en sortir. Elle décide de vendre son corps, d'arpenter la nuit. Rien ne l'a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation va la précipiter dans un enfer qu'elle n'aurait jamais imaginé.Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley.
« Une écriture qui étincelle de poésie, d'humour et de réalisme. » Télérama
« Un roman inoubliable et une plume à suivre. » Le Parisien Week-End
« Un roman audacieux et beau, une histoire déchirante qui rend hommage à la résilience des femmes victimes de violence. » Publishers Weekly
« Une plume somptueuse et poétique, une finesse d'analyse remarquable. » Kirkus Reviews
« Leila Mottley a la délicatesse d'une poétesse lorsqu'il s'agit de nous révéler les plus brutales et déchirantes vérités. » Dave Eggers
« Elle écrit avec l'humilité et le scintillement d'une enfant, mais aussi avec le talent et la maîtrise d'une conteuse chevronnée. » James McBride
Howbutker, Texas, 1916.
À la mort de son père, la jeune Mary Toliver hérite de la plantation de coton des Toliver, l’une des familles fondatrices de Howbutker. La jeune femme devra-t-elle sacrifier son amour pour Percy Warwick, magnat de l’exploitation forestière, pour faire vivre le sol de ses ancêtres ?
Confrontés aux trahisons, aux secrets et aux tragédies qui les entourent, renonceront-ils à ce qui aurait pu exister, non seulement pour eux, mais aussi pour les générations suivantes ?
Dans ce récit haletant, Leila Meacham renoue avec les codes des grandes sagas historiques (Les Oiseaux se cachent pour mourir, La Couleur des Sentiments) pour mieux les réinventer.
Écrit comme on filme une série TV, avec des chapitres courts et un suspense à couper le souffle, ce roman d’amour et de sacrifice fait vibrer les filles des lectrices de Margaret Mitchell.
Leila Meacham vit à San Antonio, Texas. Ses premiers livres, Les Roses de Somerset (+ de 60 000 ex. vendus) et La Plantation (+ de 30 000 ex. vendus) sont des best-sellers. Originaire du Texas, elle a situé ses romans dans cette partie des États-Unis. Cette ancienne enseignante rencontre aujourd’hui le succès partout dans le monde.
SEXE ET MENSONGES, c'est la parole, forte et sincère, d'une jeunesse marocaine bâillonnée dans un monde arabe où le sexe se consomme pourtant comme une marchandise. Les femmes que Leïla Slimani a rencontrées lui ont confié sans fard ni tabou leur vie sexuelle, entre soumission et transgression. Car au Maroc, la loi punit et proscrit toute forme de relations sexuelles hors mariage, tout comme l'homosexualité et la prostitution.
Dans cette société fondée sur l'hypocrisie, la jeune fille et la femme n'ont qu'une alternative : vierge ou épouse. SEXE ET MENSONGES est une confrontation essentielle avec les démons intimes du Maroc et un appel vibrant à la liberté universelle d'être, d'aimer et de désirer.
« Les gens de Raqqa m'ont choisie pour que je leur rende une vie, la parole, une démocratie, pas pour que j'ajoute mes larmes au torrent des leurs. »
Le 17 avril 2017, Leïla Mustapha est désignée maire de l'ancienne capitale de Daech, le théâtre de l'opération « Colère de l'Euphrate » menée par les Forces démocratiques Syriennes et la coalition. Elle est l'unique femme dans une assemblée de 130 hommes.
Qui mieux qu'elle, l'enfant de Raqqa, ingénieure en génie civil tout juste diplômée, trois fois major de sa promotion, non encartée mais engagée par choix et par nécessité, pour reconstruire les ponts, les écoles, les hôpitaux, les mosquées, les 25 000 bâtiments soufflés par les bombardements et les 30 000 autres troués par les tirs d'artillerie ?
Qui mieux qu'elle, la Kurde, qui a grandi chez et avec les Arabes, dans leurs universités, pour rebâtir à la fois la ville et la paix ?
Qui mieux qu'elle enfin, la femme jeune, « en cheveux » et jean slim, pour défendre ses « soeurs » qui pendant plus de trois ans ont survécu comme des esclaves ?
Son action à Raqqa, mélange de courage, de force et de lucidité, est une véritable révolution émancipatrice pour le Moyen-Orient... mais aussi pour l'Occident.
Une gifle de la modernité.
Marine de Tilly l'a suivie, observée, écoutée, dans les ruines comme entre les tombes des « martyrs » ou les tentes des camps de déplacés.
Un parcours d'exception, pour une femme porteuse d'espoir.
Rabat, été 2015.
Suite à la parution de son livre Dans le jardin de l'ogre, un roman cru et audacieux qui aborde la thématique de l'addiction sexuelle, Leila Slimani part à la rencontre de ses lectrices marocaines. Face à cette écrivaine franco-maghrébine décomplexée qui aborde la sexualité sans tabou, la parole se libère.
Au fil des pages, l'auteur recueille des témoignages intimes déchirants qui révèlent le malaise d'une société hypocrite dans laquelle la femme ne peut être que vierge ou épouse, et où tout ce qui est hors mariage est nié : prostitution, concubinage, homosexualité. Le code pénal punit toute transgression : un mois à un an de prison pour les relations hétérosexuelles hors mariage, six mois à trois ans de prison pour les relations homosexuelles, un à deux ans de prison pour les adultères.
Soumises au mensonge institutionnalisé, ces femmes nous racontent les tragédies intimes qui égrènent leurs vies et celles des femmes qui les entourent : IVG clandestines, viols, lynchages, suicides. Toutes sont tiraillées entre le désir de se libérer de cette tyrannie et la crainte que cette libération n'entraîne l'effondrement des structures traditionnelles.
A travers cette BD, il s'agit de faire entendre la réalité complexe d'un pays où l'islam est religion d'Etat. Et où le droit des femmes passera, avant tout, par la défense de leurs droits sexuels.
Son premier roman part à l'imprimerie, et elle ne sait pas à qui le dédicacer... Férocement drôle et émouvant, La dédicace est l'histoire d'une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes. "Un premier roman piquant , tonique et finalement radieux." F.Pages, Le Canard enchaîné.Une jeune femme s'apprête à publier son premier roman.
Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère.
À qui pourrait-elle dédicacer son livre ? Son éditrice lui donne trois jours pour trouver.
Férocement drôle et émouvant,
La dédicace est l'histoire d'une quête sentimentale dans un Paris peuplé de solitudes.
Organisée selon un plan thématique, cette anthologie des idées politiques au Machrek et au Maghreb rend compte de la façon dont le gouvernement des populations, l'organisation des sociétés, la justice et le bien commun ont été pensés, formulés et mis en mouvement de 1920 à 2011. Composée d'écrits juridiques, d'articles de presse, de discours publics, elle réunit des " producteurs " d'idéologie aux profils divers : hommes issus d'institutions religieuses, intellectuels, militants et leaders politiques.
Cet ouvrage poursuit deux objectifs. D'abord, décloisonner les catégories que sont les " nationalistes ", " islamistes ", " gauchistes " et " libéraux ", pour montrer les nombreuses circulations que celles-ci autorisent. Ainsi, nombre de militants et d'intellectuels sont passés de la gauche à l'islam après 1967 puis au libéralisme à partir des années 1980. Ensuite, insister sur la manière dont ces idées informent les rapports de pouvoir. Loin d'être de simples codes de conduite basés sur des visions du monde souvent utopiques, elles sont aussi des instruments discursifs mobilisés dans le cadre de luttes.
Structurée autour de quatre grands thèmes (les frontières de l'umma ; l'exercice du pouvoir politique soulignant la centralité du paradigme autoritaire ; l'économie et le développement ; et enfin l'autocritique, revenant notamment sur les facteurs endogènes du " malheur arabe "), cette anthologie permet de restituer la diversité des références qui ont nourri l'imaginaire et l'histoire politique et sociale des sociétés du Machrek et du Maghreb au XXe siècle.
Vibrant de colère et d'humanité, Tu mérites un pays raconte le parcours du combattant d'une exilée dans cette France où l'on n'est jamais tout à fait " assez français ". L'histoire, aussi, d'une émancipation, portée par une langue à la fois mordante et poétique, singulièrement puissante." Tu dois être la jeune femme la plus heureuse du monde. "
Ce sont les mots de Marie-Ange, dans son bureau d'aide aux réfugiés, lorsqu'elle tend à Layla sa convocation pour être naturalisée.
Mais que signifie " être la jeune femme la plus heureuse du monde ", quand on a laissé là-bas tous les siens, qu'on vit au Dorothy, hôtel insalubre tenu par un marchand de sommeil, et que son job consiste à rendre impeccables les toilettes du café de Mme Meng ? Quand le tendre Momo, son ami, sa boussole, est obligé de fermer son merveilleux manège parce que la Mairie de Paris le juge " trop barbu ", ou que sa colocataire Sadia, sa belle, rebelle Sadia, s'humilie pour une poignée d'euros ?
"Depuis mon adolescence, un portrait de Simone Veil est accroché au-dessus de mon bureau. Sur cette photographie, elle porte un chemisier blanc et ses longs cheveux noirs sont détachés. Son regard fixe l'objectif avec une détermination qui impressionne. Elle est belle comme une star de cinéma. C'était mon héroïne à moi."
Dans ce texte lapidaire, Leïla Slimani rend hommage au parcours de Simone Veil, à ses combats, à son engagement. Illustré par Pascal Lemaître, ce texte est fort, bouleversant. L'ensemble constitue un très bel objet à offrir et à s'offrir, pour ne pas oublier.
Leïla Slimani, née à Rabat en 1981, a publié deux romans aux éditions Gallimard, Dans le jardin de l'ogre et Chanson douce (prix Goncourt 2016). Elle a également publié, dans la collection Le 1 en livre aux éditions de l'Aube, l'ouvrage Le diable est dans les détails.
Après Je ne parle pas la langue de mon père et L'arabe comme un chant secret qui donnent la clé de son oeuvre, le troisième volet, le plus tendre et le plus violent, de la trilogie autobiographique de Leïla Sebbar.Pour la première fois, elle ose, outre-mort, une adresse directe à son père Mohammed dont le silence l'a tenue à distance de son roman familial qu'elle écrit dans la langue de sa mère, le français. Sans fin elle l'interroge, et il ne parle guère. Elle rit, elle pleure, elle tempête. Et elle cherche. Dans ses souvenirs d'enfance algérienne, dans les photographies qu'il a prises, dans les lettres qu'il a écrites à sa femme depuis la prison pendant la guerre...L'alchimie de la littérature opère : nous sommes tous, peu ou prou, des exilés des romans familiaux de nos parents.
Née outre-mer d'un père algérien et d'une mère française, Leïla Sebbar vit en France depuis l'âge de vingt ans. Elle y est arrivée en 1961 pour suivre ses études de lettres à Aix-en-Provence puis à Paris, où elle a été professeur de français, productrice à France Culture et critique littéraire. Parallèlement, elle a construit une oeuvre de romancière, de nouvelliste, d'essayiste et d'éditrice. Ainsi a-t-elle a dirigé de nombreux recueils de récits d'enfance, un genre qu'elle a initié.
Dans le royaume d'Harbeny, la princesse "Poppy" Pyppenia bénéficie de
la protection de son fidèle chevalier sans sommeil, Cyrenic
l'indormis. Et pour cause ! Alors que l'on couronne tout juste le
nouveau régent, nombreux sont ceux à voir en la fille illégitime du
roi une menace potentielle pour le trône. Une première tentative
d'assassinat à son encontre inaugure alors un nouveau chapitre de sa
vie, ponctué de trahisons multiples. Alors que Poppy et Cyrenic
s'efforcent de découvrir les commanditaires de ce complot, tous deux
naviguent dans les eaux dangereuses de la vie à la cour et de leurs
sentiments grandissants l'un pour l'autre.
Soupe onctueuse de pois chiches, chakchouka, poulet à l'orange, légumes farcis, purée de butternut-coco...
Pour recevoir ou manger sur le pouce, votre robot vous aide à préparer de délicieuses recettes du quotidien à concocter en un rien de temps ! Pour chaque recette, un accompagnement adapté au robot Monsieur Cuisine grâce aux indications de tous les programmes à utiliser !
Un recueil de récits et nouvelles pour partie inédits où Leïla Sebbar nomadise avec Isabelle, son héroïne, sa muse, Isabelle Eberhardt, la jeune Russe devenue Isabelle l'Algérien qui, elle, connaît l'arabe, se convertit à l'Islam, se marie avec le spahi Slimène, chevauche dans le désert, fréquente les lieux des hommes - la mosquée, le café maure, parfois le bordel - et disparaît à vingt-sept ans dans la crue d'un oued...Isabelle relie les deux rives de la Méditerranée, les deux versants de l'identité croisée de Leïla Sebbar qui ne parle pas la langue de [son] père, elle la révèle à elle-même au fil de ses livres, elle lui redonne son Algérie perdue. Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, c'est toute une histoire, comme un roman sans fin que décrypte une troisième lettrée, Manon Paillot.
Née outre-mer d'un père algérien et d'une mère française, Leïla Sebbar vit en France depuis l'âge de vingt ans. Elle y est arrivée en 1961 pour suivre ses études de lettres à Aix-en-Provence puis à Paris, où elle a été professeur de français, productrice à France Culture et critique littéraire. Parallèlement, elle a construit une oeuvre de romancière, de nouvelliste, d'essayiste et d'éditrice. Ainsi a-t-elle a dirigé de nombreux recueils de récits d'enfance, un genre qu'elle a initié.
« Autant en emporte le vent et La Couleur des sentiments se rejoignent pour créer une grande saga romantique à l’américaine. » - Booklist
Caroline du Sud, avant la guerre de Sécession.
Privé de son héritage, Silas Toliver s’associe à son meilleur ami, Jeremy Warwick, pour monter une expédition ferroviaire vers un nouveau territoire portant le nom de Texas. Jessica, fille d’un riche propriétaire terrien, a caché un esclave fugitif. Son père veut la marier avec Silas pour sauver l’honneur de sa famille.
Amour, mariages, amitié, trahison, tragédie et triomphe, tous les ingrédients qui ont fait le succès des Roses de Somerset sont là, avec en toile de fond l’esclavage et son abolition, la découverte de l’Ouest, la guerre de Sécession.
Avec ce magnifique roman, Leila Meacham remet au goût du jour les grandes sagas historiques pour le plus grand plaisir de ses lectrices du monde entier.
Une terre promise, un nouveau départ, un amour inoubliable !
En pleine Seconde Guerre mondiale, cinq jeunes Américains reçoivent une mystérieuse lettre du gouvernement leur demandant s’ils sont prêts à se battre pour leur pays.
A priori, ils n’ont rien en commun : un Texan d’origine allemande, un fils de bonne famille gâté, un pêcheur, une styliste et une championne d’escrime.
Pourtant, ils ont été choisis pour participer à une mission d’espionnage de grande envergure et sont envoyés à Paris sous le nom de code « Libellule ».
Déterminés à combattre le fléau nazi, ils savent que le moindre faux pas peut leur être fatal. Partis à cinq, ils ne reviendront qu’à quatre...
Mais faut-il croire aux apparences ? Cinquante ans plus tard, quelqu’un cherche à savoir ce qui s’est réellement passé au cœur de l’hiver 1944 à Paris. Commence alors une quête incroyable qui risque de bousculer des vérités qui dorment...
Leila Meacham vit à San Antonio, Texas. Ses premiers livres, Les Roses de Somerset (+ de 60 000 ex. vendus) et La Plantation (+ de 30 000 ex. vendus) sont des best-sellers. Originaire du Texas, elle a situé ses romans dans cette partie des États-Unis.
Cette ancienne enseignante rencontre aujourd’hui le succès partout dans le monde.