Germain Lacasse
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Intermédialités. No 20, Automne 2012
Philippe Despoix, Marion Froger, Philippe Manevy, Francois Albera, Frederique Berthet, Matthias Krings, Germain Lacasse
- Revue intermédialités - Intermédialités
- 22 Octobre 2015
- 9782923144191
Le titre « traverser/crossing » évoque, bien sûr, l'idée de passage - celui du papier au numérique - mais aussi celle d'une exploration : ce numéro est ainsi composé d'un choix de textes que la revue a publié sur son site Internet, sous une forme préliminaire expérimentale, dans ses suppléments électroniques issus d'ateliers et séminaires portant sur l'intermédialité. Ces textes offrent au regard une image juste de la diversité des corpus et des configurations historiques qu'Intermédialités traverse, tout en démontrant l'efficacité des approches intermédiales pour la compréhension de phénomènes complexes, quel que soit le niveau auquel ils se produisent, ou encore leur nature.
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Tangence. No. 127, 2021
Aurelien Boivin, Betty Bednarski, Susan Margaret Murphy, Sylvain Brehm, Germain Lacasse, David Bélanger, Thomas Carri
- Tangence - Tangence
- 19 Mai 2022
- 9782925015222
Le 8 juillet 1913, Louis Hémon était victime d'un accident mortel à Chapleau (Ontario). Son roman le plus connu, Maria Chapdelaine, paraît de manière posthume, en 1914, en feuilleton, dans Le Temps de Paris. C'est dans ce format que le découvre Louvigny de Montigny, poète, critique et auteur dramatique, qui en prépare alors une édition imprimée à Montréal en 1916, cinq ans avant que Grasset n'en rachète les droits et ne le publie finalement sous forme de livre à Paris en 1921. Un recueil de nouvelles et trois autres romans suivront : La belle que voilà (1923), Colin-Maillard (1924), Battling Malone, pugiliste (1926) et Monsieur Ripois et la Némésis (1950). Puis, au fil des recherches menées par les critiques et les universitaires, nous parviennent d'autres ouvrages : Lettres à sa famille (1968), Récits sportifs (1982), Itinéraire de Liverpool à Québec (1985), Nouvelles londoniennes (1991), Écrits sur le Québec (1993) et Au pied de la lettre (2003). En 1980, Nicole Deschamps publie la première édition critique de Maria Chapdelaine[1] et, entre 1990 et 1995, paraissent les Oeuvres complètes en trois volumes, travail réalisé par Aurélien Boivin[2].
Curieuse carrière que celle de Louis Hémon, qui partage son temps entre trois pays, la France, l'Angleterre et le Canada ; qui, installé à Londres, publie chroniques, récits et nouvelles dans les journaux parisiens et écrit des romans qui ne paraîtront pas, soit parce que les éditeurs les auront refusés, soit parce que la famille les aura soustraits au champ littéraire pour protéger une réputation de bien-pensant largement surfaite[3]. C'est sans doute en grande partie grâce au succès québécois de Maria Chapdelaine que l'oeuvre de Louis Hémon aura survécu au temps, mais c'est aussi ce succès qui a en quelque sorte figé l'auteur dans cet unique roman et ses nombreux palimpsestes. Parce qu'il fut publié le premier, on oublie souvent que Maria Chapdelaine a été le dernier roman écrit par l'auteur. C'est donc à l'aune de cet ultime ouvrage que tous les autres seront lus et relus, de manière rétrospective... quand ils le seront. -
Marie de Kerstrat
Serge Duigou, Germain Lacasse
- FeniXX réédition numérique (Ouest-France)
- Latitude Ouest
- 26 Février 2021
- 9782307162810
« Ce qui attire l'attention des douaniers, c'est l'étrange appareil qu'ils sortent des caisses de M. d'Hauterives, sur lesquelles on a imprimé au pochoir : Historiographe Cie, Montréal, Canada. Une étrange dénomination pour l'un de ces appareils qu'on a importés en grand nombre l'année précédente, qu'ils ont parfois eu l'occasion de vérifier, tous dotés d'un nom "savant", emberlificoté : cinématographe, kinétographe, phantascope, veriscope, electric theater, etc. Vingt appellations pour le même objet : un projecteur de photographies animées, de "vues animées", comme on commence à dire. » En 1897, Marie de Kerstrat, comtesse de Gransaignes d'Hauterives, quitte sa Basse-Bretagne natale pour devenir projectionniste ambulante des films de Lumière, Pathé, Méliès, au Québec d'abord, où elle arpente en traîneau les étendues enneigées, aux États-Unis ensuite, où elle fera fortune en compagnie de son fils Henry. La vie de la comtesse « des vues animées », personnage exceptionnel des débuts du cinéma en Amérique du Nord, est un vrai roman d'aventures.
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Pratiques orales du cinéma ; textes choisis
Germain Lacasse, Bouchard
- Editions L'Harmattan
- 9 Octobre 2015
- 9782296715134
Cet ouvrage revisite un siècle de cinéma à la lumière des pratiques héritées de la tradition orale. Celles-ci se sont emparées très tôt du Septième Art : bonimenteurs, chanteurs, comédiens emplissaient les salles et faisaient le bonheur des spectateurs d'un cinéma soi-disant "muet". Mais une autre surprise attend le lecteur : alors que ces pratiques auraient dû s'évanouir avec le cinéma parlant, elles ont perduré sous divers formes tout au long du vingtième siècle.