L'auteur esquisse l'historique de cette région du sud du Sénégal, de la conquête française à nos jours auquel il mêle quelques souvenirs personnels. Les nouvelles générations forgeront-elles le destin de la Casamance en confiance et la paix retrouvée dans un ensemble harmonieux ou au contraire dans la poursuite des drames subis ?
A partir des années 1840, les Français se sont vraiment intéressés à explorer les côtes africaines et les îles de l'océan Indien. La pénétration à l'intérieur des territoires s'accéléra au début des années 1880 et se heurta à de fortes résistances. Après avoir relaté les luttes des Africains des pays sahéliens contre les conquérants djihadistes et contre l'occupation française au XIXe siècle (L'Harmattan), voici à présent celles des populations des pays du golfe de Guinée et des territoires de l'océan Indien.
Qui se souvient aujourd'hui des pionniers des indépendances des colonies d'Afrique noire de la France ? Que signifie pour la plupart, les noms de Léopold Sédar Senghor, Modibo Keita, Sylvanus Olympio, Ruben Um Nyobe, Joseph Raseta et bien d'autres ? A une époque où les réseaux sociaux ont la primauté en matière de communication, les historiens ont plus que jamais le devoir de faire connaître le passé. L'auteur présente ici la relation des luttes des pionniers des colonies françaises au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour accéder à l'indépendance avec leurs premiers actes de chefs d'Etat. En 1958, le retour du Général de Gaulle au pouvoir précipita les événements. La France gaulliste tentera de conserver des relations privilégiées avec ses anciennes colonies.
Quand on évoque les conquêtes et les résistances des peuples africains au XIXe siècle, on oublie parfois que depuis le siècle précédent, de nombreux animistes luttaient contre l'asservissement de grands conquérants djihadistes. Les Français se sont trouvés en présence de guerres intestines d'une rare violence et se sont présentés comme des « protecteurs ». Des conquérants comme El Hadj Omar, son fils Ahmadou, Samori Touré ont compris que leur pouvoir allait être sérieusement menacé par les ambitions expansionnistes françaises. Rivaux, incapables de faire front commun, ils échouèrent dans leurs tentatives parfois désespérées de repousser l'occupant.
Silvia, jeune franco-espagnole rejoignant son mari administrateur au Sénégal à la veille de 14-18, va rencontrer un jeune Diola ombrageux en Casamance, épris de liberté, luttant contre les français. Attirée par sa beauté, elle va peu à peu succomber à son charme marlgé l'important fossé social et culturel qui les sépare... A travers ce récit, l'auteur décrit la luxuriance de la nature, les coutumes locales de l'époque et les aléas de la vie coloniale en Casamance.
Cet ouvrage s'adresse aux comédiens, aux enseignants, à tous ceux qui prennent la parole et qui veulent communiquer avec efficacité auprès d'un public. Il a trait à la personnalité et l'enseignement de Régine Lacroix-Neuberth (1912-2010) qui a consacré sa longue existence à des recherches sur la mise en scène au théâtre et sur les mécanismes de la parole. Elle a animé des centaines de stages auxquels ont participé des milliers de personnes, notamment Fabrice Luchini.
Un demi-siècle vient de s'achever depuis les années 1960. Qui se souvient des origines sociales, des formations professionnelles, des parcours politiques des pionniers des indépendances africaines et de leurs successeurs ? Cet ouvrage se penche sur le passé récent des pays africains qui ont eu un passé colonial et des relations particulières avec la France (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Gabon, Rwanda, Tchad, Djibouti, Comores, Madagascar).
Cinquante ans après l'accession aux indépendances en Afrique, des conflits ont surgi, particulièrement dans les pays du Sahel. La colonisation a créé des états sans tenir compte de certaines réalités politiques, notamment l'affirmation de la personnalité du peuple touareg. Contaminées par le salafisme terroriste, les rébellions veulent remettre en cause les structures étatiques héritées de l'ordre colonial. Pourquoi la France se retrouve-t-elle à présent impliquée dans ses anciennes colonies dans un conflit aux dimensions internationales ? Tel est l'objet de cet ouvrage.
Né sous le Second Empire et mort pendant la Seconde Guerre mondiale, ce personnage hors norme a soulevé bien des polémiques. Médecin de la Marine, député de l'Hérault, romancier, pamphlétaire, adepte du Naturisme, il fut l'un des précurseurs d'une hygiène de vie et d'une médecine naturelle admises aujourd'hui. Epris de justice et de compassion pour la détresse humaine, il a mené avec fougue divers combats notamment contre l'exploitation des peuples colonisés.
Cet ouvrage devrait permettre aux nouvelles générations de retrouver en Léopold Sédar Senghor un Sénégalais d'exception. Il a surtout marqué son époque par son humanisme. Défenseur, avec les militants de la Négritude, de la culture négro-africaine, on retiendra de son oeuvre son inlassable combat pour le respect et la défense de toutes les cultures incluses dans une civilisation de l'Universel. Riche en documents authentiques (textes, discours, entretiens) l'évocation de Lépold Sédar Senghor par Christian Roche rappelle que cet homme d'État souhaitait que la postérité se souvienne qu'il fut d'abord un métis culturel.
Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia sont deux grandes figures de l'histoire du Sénégal. Nés à l'aube du XXe siècle et liés par une profonde amitié forgée lors de leurs combats politiques après 1945, on pourrait les considérer comme les pères du Sénégal indépendant : Léopold Sédar Senghor fut le premier Président de la jeune République du Sénégal et Mamadou Dia, le président du Conseil du gouvernement sénégalais. La crise de régime de décembre 1962 fit apparaître leurs divergences politiques et provoqua la rupture de leur amitié. Ces pages relatent leur parcours de ces deux éminents hommes d'État.
Parti en 1965 en Afrique dans le cadre de la coopération franco-africaine en qualité de volontaire du service national, l'auteur se découvre une passion pour ce continent où il va vivre durant une quinzaine d'années. C'est à un voyage au coeur d'une Afrique presque d'hier, à l'aube de son indépendance, que l'auteur nous convie ici. Une Afrique qui offre au regard les couleurs magnifiques des bougainvillées toujours en fleurs mais dont les épines blessent la main de qui veut les cueillir.