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Andrée Chédid
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"Rien, en Poésie, ne s'achève. Tout est en route, à jamais.
En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription.
Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques ?
Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité ? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire ? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions ?
La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie.'
Andrée Chedid. -
Dans la rue déserte d'une ville ravagée par la guerre, Marie s'effondre, touchée par une balle, alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre Steph. Ces retrouvailles devaient sceller leur réconciliation et l'aveu d'un amour partagé.
Marie parviendra-t-elle à transmettre son message ?
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'autrice
o Contexte historique et littéraire
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Questions sur l'oeuvre
o Histoire des arts
o Éducation aux médias et à l'information
o Vers le brevet
GROUPEMENTS DE TEXTES
o L'amour et la guerre : textes poétiques
o Écrire contre la guerre : textes engagés
CAHIER ICONOGRAPHIQUE. -
Textes pour un poème, Poèmes pour un texte
Andrée Chédid
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 7 Septembre 2020
- 3328140021523
Ces pages, lues à deux voix, sont issues de deux recueils, « Textes pour un poème » (1949-1970) et « Poèmes pour un texte » (1970-1991), creuset de quarante années de la poésie d'Andrée Chedid. Accompagnées des notes légères de fifre, tambour, mandoline et flûte de Pan, les voix entrelacées du comédien et de la poétesse donnent souffle, corps et rythme à ces poèmes lumineux et remplis d'espérance.
« Chaque poème achevé devrait apparaître comme un caillou dans la forêt insondable de la vie ; comme un anneau dans la chaîne qui nous relie à tous les vivants.
Le Je de la poésie est à tous
Le Moi de la poésie est plusieurs
Le Tu de la poésie est au pluriel. » A.C.
Textes pour un poème, Flammarion, 1987.
Poèmes pour un texte (1970-1991), Flammarion, 1991. -
« En attendant, votre manège tourne dans ma tête : je le chéris et le décore de tous les fruits de mon jardin.»Fils d'un musulman d'Égypte et d'une chrétienne libanaise, petit-fils d'un troubadour, Omar-Jo est un enfant heureux. Mais il habite Beyrouth où, en 1987, les hommes se font la guerre.Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de sa maison... L'explosion. Assourdissante, meurtrière, elle lui arrache plus que la vie. Ses parents. Son bras. Pourtant, l'enfant qui quitte le Liban revendique l'espoir et l'imaginaire. À Paris, il rencontre Maxime, le forain au manège usé par le temps et la mélancolie de son propriétaire. L'enfant rendra alors toute leur magie aux chevaux de bois, comme il insufflera à Maxime la force nécessaire au rêve et au bonheur, à la jeunesse et à l'amour.
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C'est l'aube. L'air est doux. Le vieux Simm et son chien Bic traversent un village encore endormi. Brusquement, un volet claque, et la façade de l'hôtel Splendide s'illumine d'un visage inconnu - la rencontre est fugitive, immense et joyeuse.
Mais soudain les murs se lézardent et tout bascule dans un tremblement de terre. Dans les ruines, au milieu des cris et des larmes, Simm veut retrouver le jeune étranger avec lequel il a échangé un regard quelques secondes avant le drame. Dans la folie qui suit le séisme, il gesticule, crie, tire les sauveteurs par le bras. Là, il est là ! Il l'a vu...
Ce roman poétique mélange plusieurs formes d'écritures : poèmes, dialogues théâtraux, scénario de cinéma. Et la magie opère... -
Andrée Chedid raconte ici, avec un réalisme poignant, la lutte menée par une vieille femme pour sauver son fils, Hassan, atteint du choléra.
Le sixième jour marque la date fatidique
dans l'évolution de la maladie.
Le sixième jour, publié en 1960, a connu de nombreuse rééditions et a été l'objet d'une adaptation cinématographique.
Un livre, un film..., des connivences, des différences.
Une oeuvre nouvelle créée par le remarquable cinéaste égyptien Youssef Chahine ; interprétée par Dalida, chanteuse réputée devenue une comédienne accomplie, et par un jeune acteur de grand talent, Mohsen Mohieddine.
Un livre, un film...Deux regards de semblables et amis. Voilà aussi l'intérêt de cette expérience, de ce passage d'une expression à l'autre. -
Aléfa chante et danse le chagrin, la gaieté, la mort, la vie. Aléfa a cent ans, mille ans, qu'importe ! Elle hante et sillonne cette Ville qui la passionne ; elle y découvre des sources. Eprise des vivants, sans cesse elle les rencontre. Aléfa s'attache aux pas d'un jeune couple de comédiens, Simon et Livie. Ceux-ci ont quitté le confort de leur milieu pour tenter une autre vie. Mais un soir, par lassitude, la jeune femme abandonne l'aventure. Un second couple, la quarantaine, installé dans la réussite sociale, est brusquement au bord du naufrage. Deric, bouleversé par la mort de son meilleur ami, remet en cause le sens de son existence, au désespoir de Natia, son épouse. Aléfa, toujours en mouvement, regarde. Ici, ailleurs, partout : bonheurs, malheurs chevauchent. Aléfa aime. C'est TOUTE la réponse, c'est la SEULE réponse qu'elle connaisse à l'angoisse des jours.
La Cité fertile est un roman à la fois plein d'humour, de tragique et de poésie, une sorte de rêve grandiose où la déraison est raison de vivre, où la dérision se mue tout à coup en tendresse, où la femme-bouffon qu'est Aléfa prend les dimensions du Destin. -
Serrée dans le carcan des coutumes, en butte à la dureté et au sommeil des coeurs, ne trouvant aucun écho à sa voix, à ses soifs, n'ayant aucun moyen de se « délivrer », une jeune femme, Samya, s'enfonce, seule, peu à peu, dans le silence et dans la tragédie. Ce premier livre d'Andrée Chedid est plus que jamais un livre d'aujourd'hui. Traversant le temps et les frontières, le cri de Samya rejoint d'autres appels, d'autres refus, d'autres espérances. « D'autres, comme moi, ont dû sentir leur vie s'effriter au long d'une existence sans amour. Si je crie, je crie un peu pour elles... Mais nos filles, nos filles peut-être ne seront plus semblables à ces mousses qui végètent autour des troncs morts. Nos filles seront différentes. Elles surgiront de l'engourdissement... »Roman à suspense, écrit dans un style dépouillé et sobre, mais lourd d'une chaude poésie, Le sommeil délivré nous atteint et nous bouleverse.
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Une jeune femme, Lana, apprend par un coup de téléphone en pleine nuit que l'avion dans lequel son mari, Pierre, a embarqué quelques heures plus tôt, s'est écrasé dans le désert. Mais il y a des survivants. Bientôt plus qu'un survivant ! Lana, convaincue qu'il s'agit de Pierre , part à la recherche de l'homme qu'elle aime. Malgré les multiples obstacles, à travers oasis, villages, désert et solitude, finira-t-elle par le retrouver ?
Cette histoire à suspense, cette quête bien réelle sont aussi une interrogation sur le sens de l'amour, son usure, sa vitalité. Souffrance et source de vie, amour qui métamorphose parfois l'absence en présence. -
"Est-ce durablement éprouvé entre le possible et le possible, est-ce dialogue à toute force poursuivi entre l'individu et la multitude, qui ont porté Andrée Chedid vers le théâtre ?... Il lui était nécessaire, sans aucun doute, d'ouvrir un champs plus concret à ces figures qui depuis longtemps la hantent et de poursuivre le seul débat qui l'intéresse en termes plus généraux et en images plus exemplaires : le bruit de l'histoire, les ambiguïtés de la paix et de la guerre, les chances de transformer le monde des hommes, le problème irrésolu des origines, ces questions sont au coeur de son oeuvre théâtrale. Qu'elle la situe très loin dans le temps et dans l'espace comme Bérénice d'Égypte et Les Nombres, ou dans le lieu indéfini des mythes, pour mettre en place le jeu d'ombre du Montreur, Andrée Chedid ne se préoccupe que d'une chose : faire surgir "des bribes de notre visage commun" aujourd'hui".
M.C Granjon -
« Un livre n'est que le portrait du coeur, chaque page une pulsation », écrit Emily Dickinson. À cela Andrée Chedid ajoute qu'un livre est aussi la soif d'un ailleurs, une salve d'avenir. Dans L'Étoffe de l'univers, la poétesse née au Caire remonte aux origines de sa vie, explore à travers de courts poèmes le mystère du passage sur terre, la beauté et la force, mais aussi la fragilité, surtout quand l'aventure est malmenée par la vieillesse, la mort qui rôde.
En revenant à saint Augustin et Shakespeare, Rilke ou encore Dylan Thomas, Andrée Chedid éclaire sa propre écriture. Sans qu'aucune certitude ne tienne le haut du pavé, elle précise : « Ne vous méprenez pas / Je ne suis que de passage / Un être fictif sur un trajet/Sans itinéraire / Je pousse des portes / Qui s'ouvrent / Sur la vie / Et d'autres portes / Qui mènent je ne sais où ». -
Les quatre morts de Jean de Dieu
Andrée Chédid
- Flammarion
- Littérature française
- 1 Septembre 2010
- 9782081252943
« Elle aurait aimé crier, se battre, soustraire Jean à cette fin. Elle aurait tant voulu prolonger leurs âges, vivre jusqu'au bout. Qu'ils s'accompagnent mutuellement, longuement, le plus longuement possible et entrer dans la nuit ensemble en se tenant la main.
Maintenant il fallait peu à peu envisager, admettre, accepter le poids de cette main froide, qui n'avait plus de vie, qui n'avait plus de sens. Admettre, accepter, se résigner. Non. Jamais. Ce serait comme trahir. »
De la guerre d'Espagne à la chute du mur de Berlin, Andrée Chedid fait le portrait d'un enfant du siècle dans ce roman profond et émouvant qui est comme la quintessence de toute son oeuvre. -
Théâtre Tome 2 ; le personnage ; échec à la reine
Andrée Chédid
- Flammarion
- Littérature française
- 13 Février 2013
- 9782081299368
"Parce qu'elle est romancière et qu'elle donne naissance à des personnages graves et sensuels; parce qu'elle est poète et que ses mots ont tout le poids de la vie, parce qu'elle est nouvelliste et qu'elle sait donner à rêver et à réfléchir en un temps serré; parce que son oeuvre est souvent de combat, et son lyrisme n'est jamais un artifice, Andrée Chedid a choisi, plusieurs fois dans sa vie, cette voie royale qu'est le théâtre."
Jérome Garcin
Entre le Fantastique et l'humour, le burlesque et la tragédie, le Personnage joue sa vie et celle de son visiteur-idolâtre.
Que peut l'amour face au pouvoir et à ses fascinations ?
De siècles en siècles, de pays en pays, affrontements, combats, joutes se poursuivent.
Échec à la Reine engage l'une de ces parties. -
Ces récits tentent d'accorder le présent de nos CORPS et le TEMPS sans mesure ; nos existences actuelles avec une permanence du souffle humain qui traverse les âges et les lieux.
S'enracinant dans le concret, ils vont parfois du réalisme à l'insolite, essayant de rendre l'imaginaire familier : deux amies sont broyées par la guerre civile ; une tête se réveille, seule, sur un trottoir ; une femme au volant de son taxi parcourt les rues surpeuplées du Caire ; précédée par son corps, Eva se promène dans un jardin de Paris ; sur un lit d'hôpital, quelqu'un fait l'apprentissage de la mort ; la dernière lettre de l'alphabet entre en révolte ; un paysan de la vallée du Nil affronte les dieux ; au bord de la Seine un homme étrange attend le voyageur...
Noter bref passage sur terre, avant l'engloutissement final, brasse les temps révolus avec le nôtre, renferme un monde de fenêtres, de rires, d'interrogations ; contient l'angoisse, mais aussi sa dynamique ; embrasse toutes les cruautés, mais aussi l'amour.
À ces nouvelles ont été ajoutées, à la fin du volume, celles de L'étroite peau. Ce livre, paru en 1965, est maintenant épuisé. -
Sybil, douze ans, habite les Etats-Unis. Sa grand-mère Kalya, la cinquantaine, vit à Paris. Elles ne se sont jamais rencontrées et décident de passer leurs prochaines vacances, ensemble, au Liban, pays de leurs ancêtres. Emigrées de plusieurs générations, leurs maisons sans racines - à part celles de l'esprit et du coeur - sont parfois plus passionnantes et plus ouvertes que les demeures immuables agrippées à leurs mottes de terre. Nous sommes en 1975. Rendez-vous à Beyrouth, à l'aube de la tragédie. Une marche dramatique le long d'une place de la ville ponctuera le roman. Elle ne durera que quelques minutes mais, dans cet espace refermé comme un piège où la mort est aux aguets, Kalya revivra ses propres vacances, en ces mêmes lieux, avec sa grand-mère Nouza. C'était en 1932, en des saisons plus insouciantes et plus frivoles
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La Fourmi et la Cigale
« Fini, fini ! »
Dit la Fourmi.
« Au diable, la parcimonie !
Dès aujourd'hui
Je convie
Toutes cigales affranchies
A me chanter leurs mélodies,
Et nous fêterons, en compagnie,
La vie qui bouge,
La vie qui fuit ! »
« Holà, holà ! »
Fit la Cigale
Poussant un cri très vertical.
« Pour moi, adieu le carnaval !
L'hiver, l'hiver m'a tant appris,
Et le souci tant rétrécie,
Que j'ai rangé toutes mes rêveries
Pour m'établir
En bourgeoisie ! » -
Les Métamorphoses de Batine
Andrée Chédid
- Flammarion Jeunesse (réédition numérique FeniXX)
- Castor poche
- 24 Août 2015
- 9782403004175
Six nouvelles, tour à tour tragiques ou drôles, toujours émouvantes. Du vieil homme riche, dont le seul complice est son âne, de l'ermite qui a choisi la mer comme univers, au truculent Batine... Tous les personnages d'Andrée Chedid sont porteurs d'un message de fraternité et d'amour.
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Surgie du tréfonds, vêtue de mots, de langues, quelque part la parole nous soulève et réunit.
À travers ailes et chutes, enlisements et flambées, ces textes - à la suite des autres : poèmes ou prose - s'obstinent à forer le chemin des ressemblances, à dénombrer les preuves d'une terre commune, à dévoiler les traces d'une fraternité.
Malgré nos enclos, nos Babels, nos ravages, quelque part la parole converge et nous relie.
A.C.
© Flammarion, 1976 -
Comment te nommer, Liban ?
Comment ne pas te nommer !
Comment crier du fond de tes abîmes
hors des camps et des clans
loin des catéchismes de la discorde ?
A.C.
© Flammarion, 1976 -
Ces textes tentent d'explorer des bribes de notre terre commune ; à travers cavernes et soleils, dégradation et renouveau.
Ils sombrent ou s'élancent, actionnés par un rythme, propulsés par leur propre mouvement ; avant d'être décantés et remis en question par un regard plus serré. Pas de terme au mystère des choses naturelles: l'ailleurs est ici. Pas de point final à nos déroutes. Ni à l'émerveillement ! -
«Je m'étonnerai toujours de notre prétention à saisir l'infini, à capturer l'éternel, nous qui ne sommes que des instants de chair !» Ce roman se situe dans l'Egypte du IVe siècle et pourtant les questions qu'il pose demeurent universelles, atemporelles, et sans réponse. Quelle est la position de l'homme face au divin, au temps, à la mort ? Réfugiés dans le désert pour des raisons diverses, trois femmes et deux hommes s'y rencontrent. Leurs destins se sont quelquefois croisés par le passé. La signification des événements qu'ils ont traversés ne cesse de leur échapper. Pourtant, ils cherchent encore à comprendre. Mais où mènent les marches de sable ? Vers le mirage ou l'oasis ?
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Le mot épreuve concerne l'inscrit au sens physique et matériel du terme : cet enracinement est fondamental.
Le mot épreuves tient aussi du chantier, de la tentative, ce qui n'exclut pas l'élan, mais le parfait et le renouvelle.
Essais de l'artiste, de l'écrivain, susceptibles de remaniements, de reprises, de ratures, de destruction peut-être ?
Action faite d'ardeur et de doute, démarche sans point d'orgue, conduite sans épilogue qui justifient, à elles seules, une existence. Chemin qui ne comble ni n'enraye le désir. Textes pour un Poème sans cesse en cours d'exécution.
La Poésie - manifestement présente dans nos destins, avec ses appels renouvelés à la vie - est, à la fois, l'éperon, l'espérance, et l'épreuve du vivant.
A.C. -
Andrée Chedid reprend la plupart de ses poèmes parus entre 1949 et 1970. Ce titre, Textes pour un poème, était déjà celui d'un premier recueil. Elle le réutilise ici, peut-être pour indiquer qu'au-delà et malgré le souffle du temps - celui qui nous fait glisser sur un océan à l'horizon incertain - sa démarche reste la même source, observe la même lueur : non pas là-bas très haut dans le ciel, mais au plus profond de soi, une lumière qui ouvre le chemin de la conscience attentive, un scintillement qui habite les mots les plus simples et les dévoile. Arbre, absence, gel et sel, ville et vie, mort, visages... « Le mot - nous rappelle André Chedid - fascine le poète seul capable de le mener à sa propre profondeur. »
© Flammarion, 1950 -
Mondes Miroirs Magies : trois parties de sept nouvelles chacune.
Mondes se déplace en divers points du globe : France, États-Unis, Moyen-Orient... Miroirs, partant de souvenirs réels, parfois ténus, se métamorphose en histoire autonomes. Souvent les protagonistes s'y renvoient leur propre visage. Magies se sert du quotidien comme tremplin pour nous projeter dans le fantastique.
Composé d'actualités, de mémoires, de faits divers, de rêves, ce livre tente aussi d'offrir une une certaine unité. Celle qui fait que, partout, les hommes portent l'estampille de la mort; que la tragédie se double de joies; inversement, le rire de larmes.
Qu'enfin le présent contient, toujours, quelque chose de durable et de partagé.