Où on découvre les origines et l'adolescence de Lancelot, élevé par la Dame du Lac et par Merlin. Devenu un homme, Lancelot se rend à Camelot, après de nombreuses épreuves, pour se mettre au service du roi Arthur dont la renommée s'est répandue jusqu'aux plus lointaines contrées. Est-ce le début d'une amitié indéfectible ? Pas sûr, car aux côtés d'Arthur se tient son épouse Guenièvre, la plus belle des reines... D'aventure en combat, de renoncement en sacrifice, c'est un héros très chevaleresque et humain qui sera ici incarné, prêt à tout pour sauver sa dame. La suite en format poche des aventures palpitantes des chevaliers de la Table ronde, revisitées en 50 épisodes courts, écrites dans une langue contemporaine et accessible.
Qu'est-ce qui a bien pu pousser Hilde, poétesse dans l'âme et spécialiste de la langue tchouktche, à assassiner son mari Walter, atteint d'une tumeur au cerveau, d'un coup de hache dans son sommeil, la nuit du Nouvel An ? Dans ce court roman à la fois drôle et désespéré, conte cruel et affûté, les morts scrutent depuis l'au-delà leurs anciens voisins, amis ou parents du village, cherchent à résoudre l'énigme de leurs existences, et c'est l'humanité entière qui semble se refléter dans ce microcosme sans échappatoire.
Le pharaon Toutânkhamon vient de mourir, sa tombe se trouve dans la Vallée des Rois ; on raconte qu'elle renferme des richesses encore jamais égalées. Fils d'artisans chargés de décorer les sépultures royales, Meryptah et Nakht habitent dans un village à Thèbes-Ouest. Un soir qu'ils jouent dans les montagnes, les deux garçons perçoivent des voix : des voleurs sont en train de piller le riche tombeau de Toutânkhamon. Pour les enfants, c'est le début d'une dangereuse aventure au coeur de la vallée interdite, pour tenter de protéger les trésors sacrés du pharaon.
Pour ne pas perdre le nord (minuscule en général, majuscule quand il s'agit de la région d'un pays) ; pour ne pas donner du mister (Mr) à monsieur (M.) ni de trait d'union à saint Jacques, sauf quand c'est le nom d'une église ( Saint-Jacques-de-Compostelle); pour distinguer le Premier ministre du président de la République, même si l'un rêve toujours d'être l'autre; pour laisser leur minuscule au roi et à l'empereur sauf en cas de mégalomanie (Napoléon); pour ne pas écrire 1ère mais 1re; pour conserver l'accent sur les capitales, donc la lisibilité d'un texte en dépit de toutes les paresses et de toutes les pressions numériques... bref,pour ne pas se perdre, un seul fil d'Ariane, le Lexique des règles typographiques. C'est la bible de tous les académiciens quand ils rédigent le Dictionnaire, la règle du jeu de la langue française. Le jeu en vaut la chandelle.
A l'attention des élus et des collectivités publiques, un petit cours sur l'arbre, sa gestion, sa culture, son rôle dans la ville, afin qu'il ne soit pas menacé par l'incompétence, le souci de rentabilité, le principe de précaution, le mépris de tout ce qui vit, quand ce n'est pas tout cela à la fois. Plaidoyer pour l'arbre des rues et des parcs.
Ce premier numéro de la nouvelle formule des Carnets du paysage s'intéresse à la marche : que signifie le regain d'intérêt dont elle bénéficie ? Que nous apprend-elle sur notre rapport au temps, à la performance, et surtout sur notre présence au monde et au paysage ?
Le désir de retour à l'oeuvre sonne à toutes les portes de la vie : la vie de l'humain qu'on soigne, qu'on éduque, à qui on rend justice, qui s'informe, qui se cultive, qui joue, qui s'associe, qui se bat, fort de la solidarité qui s'offre à qui sait la chercher. Ce manifeste revendique la place de l'homme au centre des activités de production et création, pour lutter contre la normalisation technocratique et financière.
Avant de mourir, Alexandre le Grand raconte quelques bribes de sa vie de chef de guerre et de conquérant, notamment sa rencontre avec le tigre bleu de l'Euphrate, après lequel il a couru jusqu'en Inde.
1 homme / 1 h
Ce numéro de la revue s'intéresse à l'oeuvre du paysagiste Jacques Simon (1929-2015), qui fut l'un des principaux animateurs du renouveau de la pensée et de la pratique paysagères, en France et au-delà, à partir des années 1950.
Cet ouvrage, initialement publié en Allemagne où une huitième édition vient d'être engagée, propose à la fois une vue d'ensemble sur un art de bâtir contemporain, ancré dans la tradition vernaculaire, et tous les éléments concrets d'un manuel de construction.
Les cosmogonies - mythes de création du monde - n'ont jamais cessé d'accompagner l'histoire de l'humanité. Mais parce que l'investigation sur les origines fut l'un des leitmotivs de la pensée des XVe et XVIe siècles, nulle autre époque plus que la Renaissance n'a su en mesurer les enjeux anthropologiques, philosophiques et artistiques. À partir des oeuvres de Ghiberti, Mantegna, Bosch, Michel-Ange, Raphaël, Parmigianino, Bandinelli, Salviati, Tintoret, Véronèse, Goltzius, El Greco ou encore Caravage, Florian Métral guide le lecteur dans l'exploration d'un imaginaire qui a façonné notre modernité.
Alors qu'il s'agit désormais de s'interroger sur les conditions concrètes et matérielles de la réalisation d'un monde vraiment habitable, la dimension sanitaire de l'environnement ne doit pas être placée au second plan, loin derrière les données économiques et sociales. Car la santé participe pleinement de la réalisation de soi et de la liberté.
"Débrayage" : Dans une société ravagée par le chômage, dominée par l'argent et le statut social, ces séquences mettent en scène des individus prêts à tout pour ne pas perdre leur emploi, ou ne pas en retrouver - en tout cas pour survivre à tout prix dans cette jungle moderne. "Beyrouth Hotel" : Un auteur dramatique attend dans un hôtel de la capitale libanaise des nouvelles d'un metteur en scène. Entre deux appels au répondeur de son ex-femme, il parle avec la réceptionniste.
Depuis le début des années 1990, l'architecte suisse Gion A. Caminada interroge autant les formes architecturales que les processus nécessaires à leur mise en oeuvre et se saisit de questionnements d'ordre tant symbolique qu'économique. Ses réflexions qui associent une connaissance aigüe du fonctionnement de nos sociétés avec un désir radical de transformations culturelles dépassent de loin les enjeux spécifiques liés aux territoires ruraux. Elles nous ramènent tout simplement aux fondements de l'acte de bâtir au sein d'une société.
Cet ouvrage est consacré à un thème central de l'histoire de l'art occidental : la vision (visions béatiques et apparitions miraculeuses). L'auteur, qui s'attache principalement à la peinture italienne du XVIe siècle, vient combler une importante lacune, d'autant que l'originalité de son approche permet de renouveler notre perception de l'art de peindre à la Renaissance. En analysant les artifices picturaux et les solutions figuratives mis au point par les artistes pour représenter la vision miraculeuse et en les mettant en relation avec les enjeux théologiques, philosophiques, politiques et, plus généralement, culturels de la Renaissance, l'auteur offre au lecteur l'occasion de saisir toute la force spirituelle et réflexive de cette peinture.
Après avoir étudié la pyramide "rhomboïdale" de Snefrou à Dahchour-Sud, père de l'illustre Kheops, les deux auteurs rapportent leurs investigations dans la pyramide de Khephren (vers 2400 av. J.-C.), la deuxième des pyramides de Giza, haute de 136,50 mètres. Accessible aux égyptologues comme aux amateurs, cet ouvrage nous conduit au coeur d'une des aventures les plus controversées de l'égyptologie : la construction des pyramides. Au cours de cette enquête captivante, les auteurs nous font revivre l'aventure de ces travaux archéologiques : avec une clarté exemplaire, ils analysent les problèmes que suppose une telle construction et expliquent les solutions possiblement trouvées par les Égyptiens bâtisseurs pour construire cette pyramide, ce qui nous conduit à la probabilité de l'existence d
Que peuvent apporter les débats sur les biens communs et le commun à la réflexion sur les paysages aujourd'hui et sur leur fabrication ?
Telles sont les questions que Les Carnets du paysage ont souhaité explorer dans ce numéro, qui est aussi un numéro anniversaire : celui des vingt ans de la revue. Les enjeux sont considérables : l'hypothèse qui structure ce numéro est que le paysage non seulement relève des biens communs, mais qu'il constitue en outre un élément décisif dans la reformulation d'une écologie politique.
Yi Ch'ongjun est l'un des plus grands écrivains coréens contemporains. Ce recueil de nouvelles est organisé autour de l'image de sa mère, la femme inculte qui, au fond de sa province méprisée, pourtant pétrie de schémas anciens, s'est obstinée à envoyer son fils réussir dans le monde.
Ce numéro des Carnets du paysage développe une réflexion sur les déchets, à travers les enjeux éthiques, esthétiques, sociaux, paysagers et environnementaux de cette ressource ambivalente.
Si l'on en croit sa définition classique, le paysage appartient à l'ordre du visible : il "s'étend sous la vue", à l'intérieur ou à l'extérieur d'un cadre. Parler de paysage du dessous, c'est s'interroger sur les conditions non seulement de visibilité mais aussi d'existence du paysage. Pour le voir, il nous faut les imaginer et c'est ce que vont nous permettre les photographies, les dessins, les peintures, les gravures - dont ce numéro est richement pourvu - mais aussi les récits littéraires et les cartes géologiques. Même les représentations les plus fantaisistes sont à considérer pour nous faire comprendre comment nous habitons la Terre. Cet imaginaire-là est constitutif de notre façon d'habiter. Il en va ainsi de certains mythes, comme celui du Grand Silure au Japon qui a longtemps expliqué les tsunamis et les tremblements de terre. Mais on habite aussi véritablement sous terre : les troglodytes, les SDF dans les
métros de New York ou de Paris, ou encore dans les sous-sols de Las Vegas.
Jamais il n'y a eu autant de populations en déplacement sur la planète. Jamais, en même temps, on y a construit autant de murs et de frontières diverses. Quelles sont les conséquences de ces phénomènes, typiques de la mondialisation contemporaine, sur les paysages ? Ces déplacements de population, volontaires ou contraints, contribuent-ils à l'apparition de nouveaux paysages ? Telles sont les questions qui sont au coeur de ce numéro des Carnets du paysage.
Cette livraison des Carnets du paysage propose d'interroger la relation entre l'homme et l'animal, entre notre environnement humain et le milieu de l'animal, et plus largement de questionner l'animal dans le paysage. Il s'agit d'entrevoir les façons dont nous coexistons avec les animaux, comment nos milieux communiquent, se superposent ou entrent en conflit.
Ces dernières années ont vu la résurgence de la question du chantier, comme espace et moments décisifs du développement du projet de paysage contribuant à en modifier profondément le sens.
Ce numéro aborde cette thématique sous l'angle de la réévaluation des métiers du chantier, de la reconnaissance de son espace-temps et de la prise de conscience de sa dimension sociale.
Cet ouvrage propose de découvrir la civilisation égyptienne à travers sa littérature : textes fondateurs, hymnes religieux, écrits officieux, biographies, récits de campagnes ou de batailles... Il constitue, à la fois, un outil pour toute personne cherchant à s'initier à l'écriture hiéroglyphique (puisque chaque texte est donné dans sa version originale, en hiéroglyphes informatiques, en translittération et en traduction) et un guide permettant d'éclairer les différents aspects de la civilisation pharaonique, en particulier, dans ce premier volet, la vie sous la XVIIIe dynastie.