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Sandro Cimino
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La vie reprenait lentement son cours pour Leïla. Une fille à élever seule, une souffrance à dompter et tous ces autres aléas retors qui font les existences mornes. La douleur du deuil va en s'estompant depuis qu'un autre homme, un ancien collègue de Mathieu, est entré dans sa vie.Tout aurait pu ou dû en rester à ça si, lâchement, le hasard ne s'en était pas mêlé. Le hasard et quelques étranges lubies soudaines de la part d'Olivier qui, allez savoir pourquoi, commence à se prendre de passion pour l'oeuvre romanesque d'un jeune auteur de romans policiers à l'identité mystérieuse.C'est un étrange coup du sort qui, douloureusement, va mettre Leïla sur la piste de l'improbable vérité : si Olivier s'intéresse tant que ça à la vie de cet auteur, c'est dans le seul but d'en apprendre un peu plus sur la mort de son défunt mari. Les deux hommes se connaissaient, il en est sûr, tout comme il croit dur comme fer que partir lire tout ce que cet auteur écrit lui permettra de rentrer en contact avec le mort.Puis voilà qu'oeuvre le vicieux destin : un jour, un libraire appelle Leïla pour la prévenir que la commande d'Olivier est prête. Elle croit bien faire en passant à la librairie la récupérer. Ça y est, maintenant elle sait, elle a enfin compris : tout ce qui se fomente dans son dos n'est rien d'autre qu'une trahison.Si les deux hommes se rencontrent, dans le plus parfait secret, c'est dans le seul but d'échanger contre elle, pour que vive l'ignoble mensonge : Mathieu n'est pas mort, tout ceci ne fut qu'une vaste duperie, et tout le monde ou presque le savait, à part elle.Le mauvais choix, vertigineuse descente aux enfers d'une innocente, roman à l'efficacité imparable, est la deuxième parution de Sandro Cimino aux éditions Myriel.
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Mais quelle est donc cette improbable faute dont Jérémy, notre narrateur, se désespère de nous parler ? Une vie on ne peut plus simple, quelques frasques çà et là, oh certes oui, mais rien qui ne puisse se comparer à l'abomination dont il se sait coupable.
Mais les pages avancent, les mots se précisent puis s'accumulent et Jérémy n'en démord pas : c'est bien lui qui a fait ça et il entend bien vous le démontrer.
Et tout y passe dans la grande plaidoirie. Il y a tout d'abord cette triste enfance puis cette vie faite d'expédient et de quelques artifices de bonheur. Mais y a-t-il là une seule excuse recevable dans l'interminable descriptif de ses faiblesses possibles permettant d'excuser ce qui, de toute façon, est impardonnable ?
Alors, à regret, il ne lui reste plus qu'une échappatoire : son crime ne fut qu'un geste réflexe, un instinct forgé au nom de l'honneur, parce qu'il fallait bien se venger de l'agression dont il a été victime. Et au bout du bout, Jérémy peut enfin asséner : qu'y pouvait-il, lui, si ses voleurs n'avaient rien dans la tête ? Ce crime, c'est aussi le leur, lui n'a fait que lancer la Vendetta et ce sont eux qui ont fait le reste.
Mais tout ça vous égare ? Eh bien dites-vous que d'autres avant vous s'y sont également perdus dans le grand dédale de haine dont Jérémy seul tient les plans. Les journalistes, la police, la justice, et jusque même la propre famille de sa victime, les voici ici dénoncés tous ces autres crédules, idiots utiles à cette triste affaire.
Et vous, n'est-il pas temps de venir vous confronter à cette glaçante histoire ?
Ennemis involontaires a tout du testament monstrueux. C'est la longue confession du plus ignoble des crimes possibles.
Ennemis involontaires est la première publication de Sandro Cimino aux éditions Myriel.