Le Bubishi est un ouvrage mythique des arts martiaux: c'est l'ouvrage qui fait le lien entre le karaté et le kung-fu; c'est l'ouvrage fondateur du karate-dô. Dans la quête de leur recherche, les historiens des arts martiaux ont établi en Chine méridionale, dans la province du Fujian, le berceau de ce qui deviendra le karaté. C'est là qu'est apparu le Bai He Quan (boxe de la Grue Blanche), école de kung-fu qui tire ses techniques de l'observation des attitudes de cet oiseau magnifique, techniques que l'on retrouve jusque dans les mouvements de karaté actuel. Le Bubishi est un ouvrage rare, transmis de main de maître à main de maître. Maintes fois recopié, il présente en dessins l'essence de l'art de ce que les Okinawaïens appelaient le Tô-de, la main de Chine. Ces dessins sont des repères inestimables, précis et précieux, pour qui sait lire, comparer, réfléchir et extrapoler.
C'est ce que propose l'auteur, Roland Habersetzer, personnalité des arts martiaux français, un des plus hauts gradés et auteur de la plus grande oeuvre en langue française: plus de quatre-vingts ouvrages qui font référence dans le monde entier. Avec ce livre, le chercheur ira au coeur du karate-dô et comprendra le sens de bien des katas et de bien des attitudes du karaté actuel.
Japon, novembre 1637. Après quarante années d'interdiction de la foi chrétienne, des dizaines de milliers de Japonais convertis à la religion étrangère des missionnaires jésuites, lèvent l'étendard de la révolte derrière un adolescent au profil messianique : Amakusa Shiro, un Ange venu du Ciel, annoncé par une vieille prophétie. Paysans, guerriers, samouraïs, prêtres, c'est plus de 40 000 hommes, femmes et enfants qui provoquent le pouvoir central dans l'affirmation de leur foi et dans l'espoir d'un monde meilleur. Le soulèvement de Shimabara figure dans les annales du Japon comme le plus grand soulèvement populaire de son histoire. Il obligea le shogun Tokugawa Iemitsu à lever une armée de 150 000 guerriers et la bataille se termina par une tragédie humaine sans précédent. Missions chrétiennes, rivalités politiques, raison d'état, chocs guerriers, code d'honneur, ruses ninja, Le samouraï de Dieu conte les six mois d'une aventure désespérée.
Ils sont chevaliers de l'Extrême-Orient. Symboles de fierté, de courage et d'honneur, leurs aventures sont souvent des leçons de vie. Que n'a-t-on pas écrit sur leurs vies mouvementées, leurs destins souvent tragiques ? Comme celle des preux de nos chansons de geste ou encore celle des héros des sagas des pays nordiques, leur histoire se confond désormais avec le mythe; et les récits de leurs hauts faits, qu'ils soient plus près de la réalité ou de la légende, ont été colportés jusqu'à nous par les générations successives d'un peuple admiratif. Le samouraï fut une figure pathétique et poignante plus souvent qu'il n'a été un héros invincible et, alors que l'Occident retient surtout ses héros victorieux, le Japon, avec sa sensibilité propre, est surtout ému par ses héros malheureux. Ils y sont depuis toujours les figures hautes en couleur des théâtres Kabuki et Nô, des contes, ballades, et films... En ce siècle où nous avons tous besoin d'un peu d'exaltation et de rêve, ces héros des temps jadis sont la rosée à l'aurore, la poussière sous le vent, et leur histoire reste une touche de rêve sur fond de nostalgie...