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Robert Levesque
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Au milieu des eaux, une île, un phare. Là habitent, seuls avec les oiseaux, une fille, son père et sa mère. Un marin survient. Il a fait naufrage la veille. Entre lui et la fille débute une étrange histoire d'amour, expression du besoin profond qu'a la jeune femme de s'émanciper de sa famille, de cette île isolée. Au coeur de la rose est une fable mystérieuse sur les rapports des hommes et des femmes à la construction du pays, sur l'impatience de la jeunesse et sa facilité à se résigner, sur l'ailleurs qui n'existe pas et la tristesse de ceux qui ne partent jamais. Portée par une langue puissante et riche de résonances multiples, cette pièce compte au nombre des classiques de la dramaturgie québécoise.
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Terre nourricière ; si elle venait à nous manquer ; halte au pillage des biens communs
Robert Lévesque
- Editions L'Harmattan
- 15 Juin 2011
- 9782296814561
Aborder le sujet de la "Terre Nourricière", c'est parler de l'avenir de l'homme et de son alimentation. Pour résoudre le problème de l'alimentation mondiale, l'homme doit modifier extrêmement rapidement ses modes de consommation et de production en mettant fin au pillage des biens communs de l'humanité : le climat, la terre nourricière, les éléments minéraux non substituables, comme les phosphates et la potasse. Le danger le plus immédiat se nomme dérèglement climatique. Voici une invitation pressante à la vie prudente, honorable et juste, pour préparer "l'écolocène".
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Correspondance ; 1926-1950
André Gide, Robert Lévesque
- Presses universitaires de Lyon
- 29 Août 2022
- 9782729713089
Quand Robert Levesque fait, en 1926, la connaissance d'André Gide, il n'a que 17 ans, mais est déjà le protégé de Marcel Jouhandeau et l'ami de Max Jacob, que sa sensibilité et ses dons poétiques ont conquis. Gide représente un modèle de vie pour l'adolescent, qui le fait profiter en retour de sa faculté d'enthousiasme. Un équilibre s'établit vite, qui permet à cette amitié, d'abord littéraire, de s'approfondir. Amoureux de l'aventure, Robert a souvent l'occasion d'approuver la générosité de Gide, avant de partir avec lui et de devenir, en Italie, en Grèce, en Egypte, son compagnon de voyage idéal. Devenu un familier du « clan Gide » et de la NRF, Robert Levesque est un témoin et un confident privilégié. Les 250 lettres de cette correspondance, complétées par des extraits du Journal de R. Levesque, nous font découvrir un Gide inhabituel, « contemporain capital » rajeunissant auprès d'un nouveau Nathanaël.
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L'Inconvénient. No. 73, Été 2018
Alain Roy, Patrick Nicol, Elisabeth Haghebaert, Michel Biron, Robert Lévesque, Elisabeth Nardout-Lafarge, Gilles Mc
- L´Inconvénient
- 27 Juin 2018
- 9782924726167
Lire Ducharme sans Ducharme, c'est à cela que le mystérieux écrivain convia son lectorat. Depuis sa mort en 2017, c'est un état de fait d'autant plus vrai. « Lire Ducharme sans Ducharme » pour la revue L'Inconvénient, c'est l'occasion de consacrer un numéro estival à revisiter l'héritage et l'oeuvre de cet auteur à l'écriture « baroque et bigarrée, truffée de références savantes et populaires, de calembours, de virtuosités langagières aussitôt annulées par des maladresses délibérées. » En peinture, découvrez l'oeuvre de Trevor Kiernander. Lisez aussi un extrait du prochain roman de Ying Chen « où Irène Curie croise des Japonais décédés sous le rayonnement des bombes. » Ensuite, Georges Privet discute des échanges créatifs entre cinéma et nouvelles expériences immersives. Sylvain David, lui, offre un tour d'horizon de polars internationaux au petit écran, puis Stanley Péan livre la première partie d'un essai sur le jazz et la condition des Noirs aux États-Unis.
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Connaissez-vous l'auteur québécois François Moreau ? Saviez-vous que le sublime Bernard-Marie Koltès avait visité le Québec à l'âge de dix-neuf ans, que le Bartleby de Melville avait un frère russe du nom d'Oblomov, qu'une partie des archives de Kafka a traîné pendant des années dans un appartement poussiéreux de Tel-Aviv ? Avez-vous déjà lu Jean-Pierre Issenhuth, Bernard Frank ou Jean-René Huguenin ? Et les lettres de jeunesse de Jean Genet à son amie Andrée Plainemaison, surnommée Ibis ? Ou les Cahiers de prison de Louis-Ferdinand Céline ? À toutes ces questions de la plus haute importance, Robert Lévesque peut répondre oui, lui le « lecteur impuni », l'insatiable fouineur, jamais las d'engloutir des pages et des pages de ses auteurs de prédilection et de tout savoir à leur sujet, le moindre détail, le plus petit événement, l'origine et le sort du manuscrit le plus obscur.
Tous ces livres, non seulement il les a lus, relus, annotés, mais il en a fait en plus la matière même de sa vie, l'unique objet de ses passions, avec ses trois chats et sa chère Béatrix. Et il en parle avec la verve qu'on lui connaît, ce style désinvolte, comme impatient, ce goût des digressions et des anecdotes qui font les meilleurs chroniqueurs, surtout quand ils savent, en parlant des autres, parler en même temps d'eux-mêmes, tantôt nostalgiquement, tantôt ironiquement, comme le fait ici l'auteur quand il se rappelle ses découvertes de jeunesse, ses débuts dans le journalisme, un récital de Wilhelm Kempff au Petit Séminaire de Rimouski... Et tout le reste.
Issu de chroniques parues dans la revue Liberté, Le Lecteur impuni est le neuvième livre de Robert Lévesque à paraître dans la collection « Papiers collés ». -
Les Bains d'Estramadure
Robert Lévesque
- FeniXX réédition numérique (Gallimard)
- 12 Décembre 2018
- 9782402302456
Par le truchement d'une série de textes relatant ses nombreux voyages, et dont l'ensemble constitue le tableau d'une vie, l'auteur s'efforce d'affirmer qu'il est né pour le bonheur puisqu'il a réussi à le répartir en fragments innombrables de plaisirs et de jouissances variées, au cours d'une existence partagée entre l'extase et la réflexion. Ainsi pourrait-on désigner Robert Levesque du titre qu'il donne lui-même à l'une de ces rêveries : Un Homme de plaisir. Car pour cette âme à la fois fine et vibrante, tout en effet est prétexte à se réjouir du merveilleux don de vivre. Qu'il se trouve à Athènes ou dans l'Estramadure, à Séville ou à Fès, à Budapest ou à Tanger, à Flo. rence ou dans les Grottes d'Altamira ; qu'il traverse une fête foraine à Madère ; qu'il bouquine à Paris le long des quais ; qu'il vive une de ces incomparables « nuits claires » de Saint-Pétersbourg ; qu'il s'éloigne de Marrakech ; descende au Pirée ; évoque ses souvenirs d'enfance en Savoie, son pouvoir d'attention coïncide avec le pouvoir d'être heureux. Un ensemble d'architecture, un regard entrevu, le soleil sur la mer, la couleur des vieilles pierres, une conversation, un geste, tout cela s'est fixé avec grâce et gravité dans la mémoire d'un homme que son avidité d'être, inlassablement, est parvenue à combler. Robert Levesque, né en 1909 à Neuilly-sur-Seine, est professeur de philosophie au Lycée Français de Fès depuis 1949. Il a beaucoup voyagé dans les pays méditerranéens et, ayant été nommé à l'Institut Français d'Athènes en 1941, s'est particulièrement intéressé à la poésie néohellénique.
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Le populisme est un phénomène récurrent de tous les régimes politiques où peut se faire entendre la voix du peuple. Le Québec, pas plus qu'un autre, n'échappe à ce phénomène. Dans cet essai d'histoire politique qui se lit comme un roman, Robert Lévesque montre que le populisme est « une forme vide, remplie par chaque leader », et que cette expérience se révèle parfois féconde, parfois décevante. Proche de ses paroissiens, le curé Labelle galvanise les énergies autour de lui en des cercles de plus en plus larges. Il devient sous-ministre de la Colonisation, développe ses réseaux d'influence jusqu'en France, réussit même à embrigader dans sa croisade l'écrivain libre-penseur Arthur Buies. Et il laisse un héritage dont on peut certes discuter la valeur, mais dont on ne peut contester la réalité. Camillien Houde, « le p'tit gars de Sainte-Marie », séduit le populo par sa gouaille de cabotin. Il met les rieurs de son côté dans les assemblées politiques et sait jouer en maître de ce nouveau média qu'est la radio. Il devient député, chef du Parti conservateur au Québec, chef de l'opposition officielle, maire de Montréal, mais il ne laisse, au bout du compte, que le souvenir d'un personnage pittoresque, dont l'ambition politique n'allait pas plus loin que sa promotion personnelle. Par le récit de ces vies parallèles, Robert Lévesque illustre avec brio les aléas de la tentation populiste, ses brillants succès comme ses dangereuses illusions.
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Terre et humanité : La voie de l'Ecolocène
Robert Lévesque
- Editions L'Harmattan
- 1 Mai 2016
- 9782140008689
Un futur meilleur, enviable, nous attend ; celui de la réconciliation de l'Humanité avec sa planète bleue, sa maison, son jardin. Aujourd'hui, nous savons que nous vivons au-dessus de nos moyens écologiques. Abandonnons notre société guerrière d'hyperconsommation. Rassemblons-nous pour ménager notre planète. Développons notre humanité en empruntant la voie de la réconciliation de l'Humanité avec sa Terre. Chemin passionnant sur lequel chacun d'entre nous est convié.
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« C'est la nuit, dans mon enfance, entre veille et sommeil, que m'est venu l'attrait des trains », nous confie Robert Lévesque. « Je l'écoutais naître au loin, et mourir au loin, cette grande plainte sifflante qui m'était une invitation au voyage. » Le chemin de fer sert de fil d'Ariane à ces textes qui traitent d'écrivains ou d'artistes, de Franz Kafka à Madame Bolduc, en passant par Jack London, Fats Waller, Arthur Buies, Oscar Wilde ou Matthieu Galey. Avec la culture et l'intelligence qui le caractérisent, Robert Lévesque nous entraîne en leur compagnie dans ses pérégrinations.
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Récits bariolés, c'est-à-dire aussi colorés que variés, débordants de personnages et de scènes inoubliables, tantôt drôles, tantôt émouvants, toujours inattendus, les textes que Robert Lévesque a réunis ici se lisent comme autant de petites conversations amicales, dans lesquelles un lecteur passionné, pour qui l'art et la littérature sont la nourriture et le décor privilégié de sa vie et de sa pensée, rapporte ses découvertes et exprime ses ravissements comme ses déconvenues, ses sympathies comme ses antipathies. Qu'elles proviennent du XVIIe siècle ou du présent le plus proche, d'Europe ou du Québec, ces découvertes donnent lieu chaque fois à un récit vif, enlevé, porté par une prose souple et chatoyante où fusent les bons mots, les formules heureuses, les traits qui font mouche et les idées surprenantes. Du potin à l'analyse, de l'anecdote à la réflexion, de Molière à Michael Moore, de Stendhal à Pierre Bourgault, Robert Lévesque, accompagné de ses chats amis, se promène dans l'histoire artistique et intellectuelle comme dans un jardin familier, qu'il fréquente depuis toujours mais où chaque sortie, chaque lecture lui fait trouver du nouveau, de l'inédit, du merveilleux. Publiées d'abord dans le journal montréalais Ici, cette soixantaine de chroniques, quel qu'en soit le sujet ou le prétexte, portent toujours la même marque, celle d'un esprit auquel sa culture apporte une liberté et une aisance parfaites.
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Digression : « développement écrit qui s'écarte du sujet » (Robert) ; « développement étranger au sujet » (Larousse) ; bref : hasard et liberté, bifurcations, détours, intuitions subites, comme il arrive à un promeneur qui n'a pas de destination et qui se laisse porter par l'inspiration du moment, les rencontres inopinées et, surtout, le plaisir de la vraie découverte.
Dans la prose pétillante qu'on lui connaît, Robert Lévesque nous fait entrer ici dans le laboratoire intime de sa pensée et de son écriture. Une pensée qui, à la ligne droite et sévère, préfère les méandres, les allusions, l'imprévu, en un mot : l'aventure. Dans la vingtaine de textes qui composent ce volume, l'auteur évoque ses amours littéraires ou cinématographiques (Louis-Ferdinand Céline, Samuel Beckett, Giorgio Bassani, Gabrielle Roy, Rimbaud, Buñuel, Truffaut), ses rencontres parfois anciennes (avec Geneviève Bujold, avec le village d'Angoisse au Périgord, avec un portrait de sa mère avant sa naissance), à l'occasion quelques-unes de ses têtes de turc montréalaises. Mais partout, il le fait sans s'appesantir, comme en passant, avec la sincérité et l'extrême partialité de celui qui n'a rien à prêcher et qui ne parle au nom de personne d'autre que soi-même.
Qu'est-ce que la littérature, au fond, qu'est-ce en particulier que l'essai, tel que nous l'a enseigné Montaigne, le maître ès « sauts et gambades », sinon l'art de se rendre disponible à toutes les surprises, c'est-à-dire le besoin, le délice de la digression ? -
Ces quatorze courts essais, presque tous inédits, que Robert Lévesque appelle des « déambulations » sont autant de promenades extraordinairement libres à travers des oeuvres littéraires qui lui sont particulièrement chères. Il y célèbre le plaisir de l'errance et rappelle les liens naturels et comme nécessaires entre la marche et l'écriture. « Avant d'écrire, il faut marcher », note l'essayiste au début de sa relecture de Jean Echenoz. La remarque vaut pour l'ensemble de ses compagnons de marche, de Victor Hugo à Gérard de Nerval en passant par Anton Tchekhov, Franz Kafka, Virginia Woolf, Walter Benjamin, Gertrude Stein, Samuel Beckett, Julien Gracq, Ismaïl Kadaré, Georges Perec, Peter Handke et quelques autres.
Ses déambulations ne suivent pas les flèches qui nous disent dans quel sens il faut aller. Il n'y a pas d'ordre apparent, pas de visée commune, sauf le bonheur que prend Robert Lévesque à partager avec nous ses notes de lecture et sa connaissance à la fois intime et livresque de lieux investis par l'imaginaire de ces écrivains d'hier et d'aujourd'hui, peu importe que ce soit le Paris de Perec, la Londres de Woolf ou la petite gare lettonne de Douboulti au centre d'un récit de Kadaré. En marchant sur les pas d'autrui et en s'immergeant dans leurs oeuvres, Robert Lévesque propose un de ses livres les plus personnels et les plus touchants. -
Accro de littérature et de théâtre, Robert Lévesque nourrit une passion semblable pour le cinéma du monde entier, et c'est cette passion qu'il nous fait partager ici. Une passion éminemment « lévesquienne », c'est-à-dire absolue, dévorante, inséparable de sa vie même et de ce que cette vie a fait de lui. Une passion active, avide, nourrissant une curiosité insatiable, un besoin constant de découvrir et d'admirer, et d'en savoir toujours plus sur ce que l'on découvre et admire.
Dans le style inimitable qui est le sien, il nous ouvre ici les portes de son « cinoche » à lui, qu'il s'est construit peu à peu avec les années, « au privilège du hasard », comme il dit, c'est-à-dire avec les matériaux que la vie lui a apportés, séances de fin d'après-midi, films attrapés à la télé, bouquins, rencontres, anecdotes, souvenirs de jeunesse, etc. Ce n'est pas une théorie qu'il propose, ni même de l'analyse critique proprement dite, mais plutôt une suite d'instants, de coups de foudre, parfois de divagations - de « décadrages » - qui, tous, parlent évidemment de cinéma, mais en même temps de lui-même et du monde qui nous entoure.
L'ouvrage contient une soixantaine de textes brefs. Ils évoquent tantôt l'oeuvre de grands cinéastes du dernier siècle (de Jean Renoir à Truffaut, de Ozu à Bresson, de Buster Keaton à John Huston, d'Agnès Varda à Maurice Pialat), tantôt certains films inoubliables (« Nosferatu », « Un chien andalou », « L'Année dernière à Marienbad », « Le Dernier Tango à Paris »), tantôt encore, cela va de soi, le visage légendaire des stars qui ont fasciné les cinéphiles dans toutes les salles de la planète (Bette Davis, Peter O'Toole, Gérard Depardieu, Ava Gardner, Michel Simon). Il est aussi question de cinéma québécois, des rapports du septième art avec la littérature (Kleist ou Proust, par exemple), des films non tournés, perdus ou détruits. -
24 images. No. 165, Décembre-Janvier 2013-2014
Luc Bourdon, Philippe Gajan, Marc Mercier, Christine Ross, Dominic Gagnon, Claudie Levesque, Frank Vitale, Robert Morin
- 24/30 I/S
- 24 images
- 4 Février 2014
- 9782924348055
L'art vidéo célébrait ses 50 ans cette année. 24 images fait le point sur cet art toujours aussi vivant et en mouvement, demeurant « un geste artistique, poétique et politique exécuté dans un désir de libérer le langage, et de se libérer par le langage, d'un ordre établi » (Marie-Claude Loiselle). Au sommaire, un entretien avec Marc Mercier, directeur artistique des Instants vidéo de Marseille, les années 70 au Québec ainsi qu'une présentation des oeuvres du DVD 24 images qui parcourent l'art vidéo québécois de 1972 à 2013. Hors dossier, un hommage à Aldo Tambellini, un retour sur l'oeuvre de Xavier Dolan à l'aube de la sortie prochaine de Tom à la ferme ainsi qu'un pavé dans la mare jeté par Nicolas Klotz à propos de La vie d'Adèle.
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La Passion du Québec
Rene Levesque, Jean-Robert Leselbaum
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Octobre 2015
- 9782234110304
Face à la rumeur qui annonce des catastrophes aux Québécois, tentés par la souveraineté, René Lévesque, Premier ministre du Québec dénonce les rouages et les injustices du piège fédéraliste. Dix ans après le stupéfiant Vive le Québec libre prononcé par le général de Gaulle sur le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal, les Québécois sont encore surpris par la victoire du parti québécois, le 15 novembre 1976. Ils veulent rester fidèles à leur enracinement en Amérique du Nord, tout en adoptant un projet de société qui s'inspire de la social-démocratie européenne. Ils en décideront par référendum. On va devenir ce que nous sommes. René, comme on l'appelle familièrement au Québec, répond avec franchise, en évoquant sa jeunesse au fin fond de la Gaspésie, sa découverte du nationalisme, sa carrière de journaliste, le saut en politique, la rupture avec le parti libéral sur la question de la souveraineté, la fondation du parti québécois et l'accession au pouvoir. Face au rouleau compresseur de deux cents millions d'anglophones, il témoigne de la ténacité des nègres blancs d'Amérique qui, confiants dans la force de leur différence, sont tout près de réussir à créer un État souverain. Aucun Français ne peut être indifférent.