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Philippe Le Douarec
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Jusqu'où peut-on aller pour survivre ?
Paul, chirurgien, n'a rien d'un tueur. Pourtant... Échappé d'un hôpital islandais, où il avait été placé en quarantaine après une grave épidémie virale, il affronte le froid et la neige, et se cache dans un refuge sur le plateau désertique de l'île. Aux abois, il assassine un ranger et masque son crime en accident. S'il n'obtient pas l'aide du Dr Samueldottir, sa seule connaissance sur l'île, il est condamné. Il contacte sa collègue qui, ignorant le drame, accepte de l'héberger. Il faut faire vite, l'hiver s'installe. Elle tombe sous le charme, Paul joue le jeu, mais ne songe qu'au stratagème qu'il met en place pour quitter l'île : un plan diabolique dessiné avec la précision d'un chirurgien.
Frissons garantis avec la suite de Pandémic, l'aventure dramatique d'un chirurgien !
EXTRAIT
L'homme, concentré, contemple son travail. Il paraît satisfait. La tempête de neige s'est calmée. Son allure est bizarre, il porte une sorte de cape, informe, en plastique noir sur laquelle glissent imperceptiblement les flocons. À quelques centaines de mètres, le refuge, sur le plateau désertique, est à peine visible. Le toit noir a disparu. On ne distingue qu'une masse grise contrastant si peu avec l'environnement blanc, ou gris, c'est selon, mais toujours oppressant. Bizarrement il porte des chaussures incongrues, presque ridicules dans un tel contexte, des mocassins d'été. Son visage est envahi par une barbe rousse qui lui mange les trois-quarts de la face. Ses traits sont tirés.
L'homme est éreinté, à l'évidence. Autre étrangeté il est nu-tête. Pas de couvre-chef dans ce désert arctique ! Pas de gants non plus. Dans la solitude il marmonne des propos incompréhensibles, peut être une prière. De toute façon personne n'est là pour l'entendre. Mon Dieu, qu'ai-je fait !
CE QU'EN DIT LA CRITIQUE
On entre directement dans l'intrigue, haletante, impossible à lâcher avant la fin. - Carinebelot, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Le Douarec est chirurgien, fellow of the American College of Surgeons.
Il enseigne l'histoire de la médecine et l'anatomie. Il connaît bien l'Islande, qu'il a traversée du nord au sud... en courant. -
Quand les vacances tournent au cauchemar...
AFP, 18 juin : "GRAVE ÉPIDÉMIE VIRALE AU MEXIQUE - DES CENTAINES DE MORTS - TOUS LES AÉROPORTS FERMÉS".
Le docteur Paul Thuiller et sa femme Hélène, virologue réputée, rentrent des États-Unis. Dans l'avion qui les ramène en Europe, deux passagers s'écroulent, asphyxiés par une fulgurante affection respiratoire. Paul est appelé au chevet des malades. Ils portent tous les deux les signes d'une grave infection virale... Le médecin convainc le commandant d'atterrir en urgence, contraint de se poser en Islande, sur une piste trop petite... Malades, blessés et morts sont mis en quarantaine. Tandis que les décès se multiplient, la radio informe la population que les aéroports internationaux ferment les uns après les autres...
Un thriller apocalyptique à la fois angoissant et captivant !
EXTRAIT
La Peste. Quel sens donner à ce mot qui rappelle les horreurs moyenâgeuses, les crécelles, les séances de flagellation, les charniers à l'entrée des villes et des villages, la panique généralisée, l'ambiance de fin du monde et un clergé vengeur, attribuant ce cataclysme à la non-rémission des péchés de chacun. Un effluve « miasmatique », pénétrant, incontournable, irréversible, « pestilentiel », où se mêlent l'odeur salubre du bois brûlé et celle, épouvantable, de la chair humaine en décomposition, où seul le feu peut tenter d'effacer les suintements purulo-sanglants de ces corps entassés, amassés dans des fosses communes creusées à la pelle par des hommes épouvantés et peut-être déjà, eux-mêmes atteints.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L'intrigue de ce thriller au parfum d'apocalypse virale est d'actualité. - Ouest France
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Le Douarec est chirurgien, fellow of the American College of Surgeons.
Il enseigne l'histoire de la médecine et l'anatomie. Il connaît bien l'Islande, qu'il a traversée du nord au sud... en courant.