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Olivier Auroy
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Au salon de massage de M.?Victor, rue de Courcelles, Waan semble jouir d'un statut de favorite.
Est-ce parce que le propriétaire des lieux l'a vue grandir??
Depuis qu'elle est devenue orpheline, Waan sait gré à M.?Victor de lui avoir évité la fin tragique de la plupart des filles de sa condition en Thaïlande. Mais toute protection a un prix, et si l'écrin somptueux dans lequel elle pratique aujourd'hui n'a rien à voir avec les arrière-cours miséreuses de Chiang Rai, depuis quelques semaines Waan ressent une inquiétude diffuse.
Il y a ce ministre qui la harcèle de questions, et ce reporter dont elle attend les visites avec davantage d'impatience qu'elle ne veut bien l'admettre. Il y a surtout les silences de M.?Victor, qui semblent dissimuler le passé derrière les tentures opaques du salon. Waan envisage alors de tout plaquer. De ne plus masser le corps des hommes. Mais a-t-elle vraiment le choix??
L'Amour propre est une réflexion sans concession sur le rouage cruel et douloureux que peut constituer le désir des hommes et un plaidoyer radical pour le respect de celui des femmes.
Un thriller osé, palpitant et implacable dans l'univers clos et énigmatique des salons de massage.
EXTRAIT
Aussi loin que Waan se souvienne, les hommes étaient toujours entrés en elle par effraction. Le premier avait été l'oncle Sin. Elle venait d'avoir treize ans. C'est un peu tôt pour profaner l'intimité d'une fille et pourtant, personne ne s'en était scandalisé dans ce pays où la virginité est volontiers sacrifiée sur l'autel de la luxure. Le spectacle du sang sur ses jambes resta longtemps gravé dans sa mémoire. Sur le moment, elle crut que « c'était arrivé ». Une camarade de classe lui avait tout expliqué. « Tu verras, un jour, tu saigneras et tu auras mal. Ça voudra dire que tu peux avoir des bébés. »
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Les questionnements s'intensifient au fil des pages, l'histoire se transforme en enquête et en devient haletante... on ne lâche plus le livre ! - Anne-Laure Maire, Au féminin
Il a ce petit quelque chose de difficile à décrire mais qui vous fait dévorer l'histoire d'une traite, et qui, surtout, vous transporte littéralement. - Sangpages
L'Amour propre est un roman à clés qu'on ne lâche pas... On saluera également une belle et élégante écriture. - Lire, Ecouter, Regarder
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Auroy travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication en France et à l'étranger. Il est l'auteur, sous le pseudonyme de Gabriel Malika, des Meilleures Intentions du monde et de Qatarina, publiés aux éditions Intervalles. Après Au nom d'Alexandre, paru en 2016, L'Amour propre est son quatrième roman. -
Il faut nommer les choses pour les apprivoiser.
Tout a commencé le premier jour du confinement. Olivier Auroy s'est rendu au supermarché où il a assisté à une scène invraisemblable. Des personnes se disputaient le dernier paquet de spaghettis bio. Eurêka ! PSYCHO-PÂTE, le premier mot du Dicorona était né.
Le Dicorona est un dictionnaire de mots-valises. Un mot-valise se construit en fusionnant la dernière syllabe d'un premier mot avec la première syllabe du deuxième.
Un exemple ? RACONTAMINER. Le mot est formé de RACONTER et de CONTAMINER. Olivier Auroy s'est rendu compte que la pandémie agissait comme une sorte de filtre. Notre quotidien changeait radicalement. Socialiser, travailler, se divertir, faire du sport... tout devenait différent, au point de modifier l'essence même de ces activités. Mieux, ce contexte si particulier donnait naissance à des phénomènes nouveaux... qui n'avaient pas encore de noms.
Il s'est vite pris au jeu. Onomaturge depuis 25 ans, la conception du Dicorona lui a permis de pratiquer sa gymnastique intellectuelle. Ce dictionnaire contient 60 mots-valises créés pendant le confinement et le déconfinement. Ils se veulent informatifs, humoristiques ou poétiques.
Puisse ce Dicorona transformer cette période inédite en un souvenir moins douloureux. C'est aussi cela, la fonction de ce dictionnaire : ranger la pandémie dans la bibliothèque et ne pas en faire une souffrance refoulée. Car à la façon des oulipiens, on nomme parfois les choses pour mieux en plaisanter.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Auroy travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication en France et à l'étranger. Il est l'auteur, sous le pseudonyme de Gabriel Malika, des Meilleures Intentions du monde et de Qatarina, publiés aux éditions Intervalles. Après Au nom d'Alexandre, paru en 2016, L'Amour propre est son quatrième roman. -
Ce qu'il faut d'audace pour changer le cours de son existence !
Comment Madeleine, paisible sexagénaire brutalement licenciée, et Camille, une jeune geek un peu paumée, un peu rebelle, vont-elles nouer une amitié improbable et s'offrir un nouvel élan ?
Jusqu'où Pietro, retraité, est-il prêt à aller pour ranimer la mémoire défaillante de sa femme ? Ce voyage sur les traces d'un fantôme dans le sud de l'Italie ne risque-t-il pas de lui faire perdre son grand amour s'il parvient à ses fins ?
Pourquoi Jean-Paul prend-il le risque d'orchestrer ses obsèques et de se fâcher avec les personnes qu'il aime le plus au monde ? Par révolte, par orgueil ou pour reconquérir son épouse, l'ardente Sophie ?
Et par quel enchantement François, jeune père divorcé, se rapproche-t-il d'Alma, la vieille dame fantasque, l'ancienne danseuse de cabaret qui lui redonnera le goût de la famille ?
Ce qu'il faut ? C'est un petit grain de folie et le goût des autres.
Dans ces quatre histoires inspirées de faits réels, Olivier Auroy réconcilie les générations. Avec tendresse, il montre qu'en des temps incertains la vie peut encore réserver de belles surprises.
Olivier Auroy est un onomaturge - celui qui fabrique des mots - et écrivain français. Il a également publié sous le nom de plume Gabriel Malika. Les Déraisonnables est son cinquième livre. -
Alexandre exerce un métier qui n'a pas de nom : il crée des noms.
Dans sa vie, il a baptisé des parfums, des pâtisseries, des voitures, des missiles, et même le chien d'une milliardaire... On raconte aussi qu'il fut le conseiller particulier du pape dans sa quête d'identité.
Mais Alexandre est malade, et sent que sa fin est proche. L'apprenant, un éditeur intrigué par son étrange vocation, demande à une journaliste de se rendre à son chevet pour qu'il lui dicte ses mémoires. Au fil de ce récit, la jeune femme découvre l'odyssée de cet amoureux des lettres, de ce génie des mots qui a tout nommé. Ou presque. En effet, elle repère quelques zones d'ombre dans ce parcours hors du commun. Intriguée autant que fascinée par Alexandre, elle est peu à peu taraudée par une question : est-il possible qu'Alexandre ait oublié de nommer l'essentiel ?
Un roman vibrant, dans lequel la beauté des mots n'a d'égal que la beauté de l'histoire.
EXTRAIT
- J'ai la cancertitude que le crabe m'emportera avant la fin du mois.
- Au moins vous n'avez pas perdu votre sens de la formule, mon cher Alexandre.
- Et la vôtre, Professeur, quelle est-elle ? Ne m'aviez-vous pas promis un traitement plus radical ?
- La chimiothérapie ? Je pensais que vous y étiez fermement opposé...
- Plutôt mourir, en effet. J'ai passé les vingt dernières années de ma vie à pratiquer des massages capillaires dans l'espoir de retarder l'inéluctable raréfaction de mes cheveux. Je ne vais pas précipiter leur disparition dans un moment d'égarement.
- Un moment d'égarement qui pourrait vous sauver la vie, vous en avez conscience ?
- Est-ce bien nécessaire ? Et si nous mettions un terme à cet acharnement, professeur ?
- Vous allez beaucoup souffrir.
- Vous n'avez qu'à augmenter les doses de morphine.
- Je pense que le professeur a raison, ça vaut la peine d'essayer, hasardai-je.
- Fanny, si vous n'aviez pas commencé ma biographie, je vous croirais sincère.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- « Érudit, inspiré, enlevé, cet excellent roman est un bel hommage à Littré et consorts. » - Delphine Peras, L'Express
- « Qu'est-ce qui fait d'Au nom d'Alexandre un livre absolument juste, pétillant, hilarant, émouvant et cathartique ? C'est la question qui m'a accompagné tout du long de la lecture. » - Christian Gatard, Géographie du futur
À PROPOS DE L'AUTEUR
Olivier Auroy travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication. Il est l'auteur, sous le pseudonyme de Gabriel Malika, des Meilleures Intentions du Monde et de Qatarina, publiés aux éditions Intervalles. Au nom d'Alexandre est son troisième roman.