Filtrer
Support
Langues
Prix
Marie Gevers
-
Madame Orpha ou la sérénade de mai
Marie GEVERS
- Espace Nord
- ESPACE NORD
- 16 Février 2024
- 9782875686794
Dans ce roman largement autobiographique, la narratrice, une fillette de dix ans, nous raconte la passion qui unit Mme Orpha, la femme du receveur, au jardinier Louis. L'histoire des deux amants se construit par fragments, a travers les conversations des parents de l'enfant, les suppositions des villageois aux aguets, les racontars du voisinage, les apparitions de Louis et Orpha...
Aux amours tumultueuses se mele l'evocation de l'enfance heureuse d'une petite fille au coeur d'un jardin-roi, au milieu des parfums de l'etang, des saveurs et des sensations.
Marie Gevers a passe toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou elle recut cette education mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entree en litterature avec la poesie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d'Elskamp, elle s'adonne au recit a partir de La Comtesse des digues (1931). Comme ses deux chefs-d'oeuvre Madame Orpha (1933) et Vie et mort d'un etang (1950) le donnent a voir, ses themes majeurs sont le souvenir et la communion de l'homme avec la nature.
En 1938, Marie Gevers fut la premiere femme elue a l'Academie royale de langue et de litterature francaises de Belgique.
Marie Gevers est l'autrice d'une oeuvre considérable. Elle demarre sa carriere en poesie, avec le soutien d'Emile Verhaeren et de Max Elskamp, avant de se lancer dans le roman et les contes pour enfants. Amoureuse du paysage de son enfance, elle n'aura de cesse de sublimer la nature. On lui doit notamment La Comtesse des digues (1931), Madame Orpha ou la serenade de Mai (1933), Guldentop (1935), Paix sur les champs (1941) et Vie et mort d'un etang (1950). -
L'evocation de la figure de Guldentop, fantome qui hantait le domaine familial de Missembourg, permet a Marie Gevers de partir sur les traces de son enfance. Elle nous raconte la vie quotidienne quand elle etait petite fille, mais aussi les legendes, les traditions populaires qui ont contribue a faconner son imaginaire. Guldentop est le recit, capricieux et plein de charme, d'une initiation : celle d'un regard exerce a voir la part mysterieuse des choses.
Marie Gevers a passe toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou elle recut cette education mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entree en litterature avec la poesie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d'Elskamp, elle s'adonne au recit a partir de La Comtesse des digues (1931). Comme ses deux chefs-d'oeuvre Madame Orpha (1933) et Vie et mort d'un etang (1950) le donnent a voir, ses themes majeurs sont le souvenir et la communion de l'homme avec la nature.
En 1938, Marie Gevers fut la premiere femme elue a l'Academie royale de langue et de litterature francaises de Belgique.
Marie Gevers est l'autrice d'une oeuvre considérable. Elle demarre sa carriere en poesie, avec le soutien d'Emile Verhaeren et de Max Elskamp, avant de se lancer dans le roman et les contes pour enfants. Amoureuse du paysage de son enfance, elle n'aura de cesse de sublimer la nature. On lui doit notamment La Comtesse des digues (1931), Madame Orpha ou la serenade de Mai (1933), Guldentop (1935), Paix sur les champs (1941) et Vie et mort d'un etang (1950). -
« Les me?te?ores ? On a pris l'habitude de ne nommer me?te?ores que les astres errants, les e?toiles filantes ou la foudre. Or, tous les phe?nome?nes qui se passent dans l'atmosphe?re re?pondent a? ce beau nom. La gre?le, le brouillard et les pe?tales de la rose des vents sont des me?te?ores, ainsi que le givre, le gre?sil et le de?gel, l'arc-en-ciel et le halo lunaire, et aussi, les silencieux e?clairs de chaleur ou? se libe?re l'angoisse des nuits de juillet ; me?te?ores enfin le rougeoiement des couchants et les lueurs vertes de l'aube.
Ayant redonne? leur ve?ritable nom a? tous ces demi-dieux aile?s, qui obe?issent au Temps-qu'il-fait ou servent le Gulf-stream, il faudra aussi que nous rendions a? nos sens e?mousse?s leur subtilite? premie?re. De?s lors, tous les plaisirs des me?te?ores nous deviendront accessibles.»
Marie Gevers a passe? toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou? elle rec?ut cette e?ducation mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entre?e en litte?rature avec la poe?sie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d'Elskamp, elle s'adonne au re?cit a? partir de La Comtesse des digues (1931). Comme le donnent a? voir entre autres Madame Orpha (1933) et Vie et mort d'un e?tang (1950), ses the?mes majeurs sont le souvenir et la communion de l'homme avec la nature.
Autrice belge francophone d'origine flamande, Marie Gevers (1883-1975) a écrit des romans, de la poésie, des contes pour enfants. Elle a également traduit des auteurs flamands. Son écriture est influencée par son enfance, passée en Campine, et marquée par les thèmes de la nature, l'eau, le rythme des saisons. Marie Gevers a été la première femme élue à l'Académie royale de Langue et Littérature françaises de Belgique en 1938. -
La campagne flamande, début du XXe siècle. Cinq familles aux destins entrelacés cherchent à s'affranchir des traditions et des erreurs du passé. Dans les paysages balayés par le vent, deux jeunes gens se rencontrent. Mais les réminiscences des péchés d'autrefois autant que les superstitions opposent les deux familles et empêchent les épousailles. Les haines sont-elles héréditaires ? Faudra-t-il toujours que les morts pèsent sur les vivants ?
-
L'herbier legendaire
Marie Gevers
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Nature
- 15 Juin 2020
- 9782234107892
Un recueil de contes et légendes qui nous dévoilent le langage des fleurs, des plantes et des arbres, leur origine, leurs vertus bénéfiques ou maléfiques. En appendice, le calendrier des fleurs porte-bonheur dédiées aux saints de l'année. « Copyright Electre »
-
Récit de voyage en Afrique
Marie Gevers nous invite à franchir l'équateur, à remonter de parallèle en parallèle au pays des « vertes collines ». Nous longeons cette crête qui sépare le bassin du Congo et celui du Nil, nous traversons des forêts de bambous, nous descendons des fleuves encombrés de jacinthes... En route, nous apprenons les secrets de la cuisine indigène, rencontrons des noms aux résonances déjà entendues : Kiwu, Katanga, Bohr, Kagera ; écoutons de vieilles légendes, des poèmes, des anecdotes ; ce n'est pas le lion, mais une loutre que nous chassons. Et en pleine forêt vierge, avec une jeune mariée, nous passons une nuit de Noël inoubliable. C'est en poète et à coeur ouvert que Marie Gevers voyage dans ces hauts lieux de l'Afrique où il arrive que l'homme s'efface pour que les bêtes vivent, c'est en écrivain sûr de ses moyens qu'elle décrit ce qu'elle voit. Pas d'exotisme voulu, pas d'ethnologie savante, mais tous les prestiges de l'invitation au voyage réalisés avec un bonheur incomparable.
Au travers de ses périgrénations, l'auteur nous fait découvrir la nature, les paysages, et la cuisine du Congo
A PROPOS DE L'AUTEUR
Marie Gevers (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l'Académie de langue et de littérature françaises (1938). D'abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie.
EXTRAIT
Vous m'avez beaucoup parlé des cultures en Californie. Dans les vergers immenses, tous les fruits d'une même espèce sont égaux de forme, de volume, de saveur, tant la science des agronomes y est rigoureusement appliquée. Cette idée me causait une sorte de gêne, comme celle que j'éprouve au cirque, en voyant des animaux faire des simagrées humaines. Vous aviez mentionné les arrosages si abondants que l'eau du sol s'est épuisée. On l'amène d'une distance de plus en plus grande. Vous m'avez raconté aussi l'histoire d'un procès mettant aux prises deux États. L'objet du litige étant les nuages que les avions spécialisés font crever au-dessus de l'un, au détriment de l'autre. La terre, chez vous, est soumise, pis que soumise, humiliée par l'homme. Mais l'homme, me disiez-vous, finit par être lui-même l'esclave de la machine. -
Des mille collines aux neuf volcans
Marie Gevers
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- L'homme sur la terre
- 27 Février 2019
- 9782706298691
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
-
Si peu de notions d'astronomie que l'on ait, on sait parfaitement que ni le dessin stellaire, ni la dénomination des signes du Zodiaque ne répondent à la réalité (...). Néanmoins, nous gardons les anciens noms qui s'associent aux légendes, aux rêves, aux croyances ancestrales. De même nous disons encore septembre, octobre, novembre, décembre, bien que ces mois ne soient plus les 7e, 8e, 9e, 10e mois de l'année, depuis que Charles IX (...) a modifié le calendrier en fixant le départ de l'année au premier janvier, et non plus à Pâques. Nous savons que le muguet n'a rien à voir avec le bonheur humain, mais personne ne songe à combattre, personne ne tente de détruire cette fiction amicale, personne non plus n'empêche le gui, suspendu au plafond de Noël, de permettre un baiser. (...) Ainsi, jetés dans l'univers stellaire, sont mis à portée de nos regards, les mythologies antiques de Grèce ou de Rome, mêlées au monde arabe, auquel beaucoup d'étoiles doivent leurs noms. Le Bouvier nous est offert par la Bible. Le Zodiaque fut précisé 3 000 ans avant notre ère, et il continue à nous donner une nourriture onirique de haute qualité. (...) Que le lecteur ne cherche donc que le seul plaisir du rêve et de la fantaisie dans cet « Almanach perpétuel » (...)
À PROPOS DE L'AUTEURE
Marie Gevers (Edegem, 1883-1975) compte parmi les plus grands écrivains belges de langue française. Elle fut membre de l'Académie de langue et de littérature françaises (1938). D'abord poète, elle publia Missembourg, Les Arbres et le vent (prix Eugène Schmits 1924). Ses autres livres, récits et romans, chantent la sauvage beauté de la Campine anversoise, la « primitivité épique » des gens qui y vivent ou la somptuosité des saisons qui se posent sur les choses. Elle se révèle aussi fine psychologue dans Madame Orpha, ou la sérénade de mai (prix du Roman populiste 1934), Paix sur les champs, La Ligne de vie. Parmi ses autres livres : Plaisir des parallèles (Le Cri, 2002), La Comtesse des digues, Guldentop, Le Voyage de frère Jean, La Grande Marée, Plaisir des météores, L'Oreille volée, Château de l'Ouest, L'Herbier légendaire, Vie et mort d'un étang (autobiographique). -
Pourquoi et comment sont nées les religions ? un essai de synthèse interdisciplinaire de la littérature
Marie Udekem-Gevers
- Académie royale de Belgique
- 31 Janvier 2022
- 9782803108268
Le phénomène religieux est fascinant. Depuis longtemps, il est abordé dans la littérature, qu'elle soit philosophique, religieuse ou scientifique. Mais son explication demeure l'objet de controverses.
Face à ce constat, le présent ouvrage tente d'apporter un regard objectif et de proposer une synthèse cohérente, se focalisant sur l'émergence de la religion vue par des scientifiques. Il se base sur des études récemment réalisées dans des disciplines variées, tout en rappelant aussi certaines affirmations déjà formulées au XIXe siècle par Darwin. À la double question : « Pourquoi et comment sont nées les religions ? », l'auteure apporte des éléments de réponse qui se révèlent étonnamment complémentaires.
Anthropologue, zoologiste et aussi informaticienne, Marie d'Udekem-Gevers a enseigné l'anthropologie des religions ainsi que celle de l'informatique, à l'Université de Namur. Elle est vice-présidente de l'ASBL NAM-IP (Numerical Artefacts Museum - Informatique Pionnière). Passionnée d'histoire longue, elle poursuit des recherches tant en informatique qu'en anthropologie.