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Karoline Georges
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Depuis sa naissance, l'enfant est enfermé dans une minuscule cellule, au 804 du 5969e étage de l'Édifice.
Autour de lui, que du béton, sans ouverture sur l'extérieur. Et deux présences : le père qui s'abrutit de plus en plus et la mère qui redoute l'expulsion. Immobile dans son dortoir, l'enfant est bouleversé par une transformation qui lui révélera un horizon inattendu.
Dans une prose à la poésie implacable, Karoline Georges interroge le devenir de l'humain à travers une expérience littéraire inédite, à la frontière du récit d'anticipation et du roman d'apprentissage futuriste. Personne n'émerge indemne de Sous béton. -
Prix littéraire du Gouverneur général 2018
L'une s'immobilise devant les fenêtres de sa maison en banlieue avec le poids de la mort au creux du ventre; l'autre cherche à traverser l'écran pour se transformer en image grâce à son avatar numérique, en quête d'absolu.
L'une a donné naissance à l'autre, qui tente maintenant de renaître à travers un corps virtuel, loin de la morosité du nid familial.
Récit d'une lumineuse lucidité propre à ouvrir les consciences et à faire vibrer les âmes, De synthèse met en lumière l'aboutissement d'une relation filiale du point de vue d'une femme-image renouant avec sa famille au moment où sa mère entre en phase terminale, au terme d'une longue période de dégénérescence. C'est une histoire de corps, de disparition, de reflets, de composition et de décomposition. C'est l'histoire d'une image à parfaire, par-delà le désastre de la chair. -
Premier roman de Karoline Georges paru en 2001, La Mue de l'hermaphrodite porte un regard dérangeant sur le début du XXIe siècle et étonne par son actualité presque vingt ans plus tard. À travers le genre de la science-fiction, l'autrice explore avec acuité les enjeux éthiques liés aux identités de genre, au contrôle technocratique par la surveillance à outrance et au désir perpétuel chez l'humain de fuir le réel.
Emprisonné dans une cellule expérimentale sous l'oeil avide du cyber-réseau, un être né hermaphrodite doit se confesser d'un crime. Face à ses détracteurs invisibles, l'hermaphrodite s'ausculte et se raconte tout en condamnant l'État qui l'a créé. Le roman suit cet être jusqu'au bout de sa marginalisation : de son enfance hypermédiatisée, à la déchéance de son corps, en passant par sa conquête d'un empire de psychotropes jusqu'à la mue terminale d'Hermany Mésange. -
Ils sont nombreux. Parmi eux, l'une attend sa naissance, l'autre est à l'apogée de son existence. Il y a quelques fous, des amants, un milliardaire, des enfants livrés à eux-mêmes. Ils sont animés par des intentions cruelles, sadiques, morbides ou masochistes. Ils tendent des pièges, mettent en scène leurs fantasmes, s'épuisent à poursuivre un idéal illusoire. Ils sont isolés. Ils s'apprêtent à mourir ou à commettre l'irréparable. Ils sont peut-être déjà morts.
Assemblés avec minutie par une auteure au regard aussi tranchant qu'une lame, les quatorze tableaux de Variations endogènes forment un fascinant cabinet
de perversités. -
Solaris 234
J. D. Kurtness, Karoline Georges, Christian Guay-Poliquin, David Clerson, Isabelle Gaudet-Labine, Veronique Drouin, Rena
- Alire
- Solaris
- 31 Octobre 2024
- 9782925427162
LES NOUVELLES :
« Le Combattant », de J. D. Kurtness ; « La Fosse des Mariannes », de Karoline Georges ;
« Les Eaux souterraines », de Christian Guay-Poliquin ; « Le Désert », de David Clerson ;
« La Ligne », d'Isabelle Gaudet-Labine ; « Langues mortes », de Véronique Drouin ;
« Vers le Numériseur », de Renaud Jean ; « La Souvenance », d'Ayavi Lake ;
« Obsolescence programmée », de Charles-Étienne Ferland ; « Le Gars des vues », d'André Marois
LES ARTICLES :
« Les Carnets du Futurible : La Mère de toutes les pannes électriques, ou la tempête solaire qui détruira la civilisation demain », de Mario Tessier ;
« Le Daliaf présente... », de Claude Janelle -
Une perfectionniste en quête du sublime est séquestrée par son amant, qui la livre aux sévices de Rosette, la coiffeuse tortionnaire.
Sans ciller et avec un aplomb sidérant, Karoline Georges nous entraîne dans un huis clos insolite où s'affrontent animalité et posthumanisme.
Note : Roman décoiffant sous tous les angles, Ataraxie comporte des chapitres flottants qui constituent une dimension virtuelle et intemporelle du texte. Ils peuvent donc faire l'objet d'une écoute à n'importe quel moment de la lecture. Les puristes opteront pour une posture allongée, sur le dos, écouteurs aux oreilles, yeux fermés, avec en bouche un soupçon de menthe, de cannelle ou de gingembre.