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Karim Miské
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France 2030. Kamel Kassim vit dans le quartier de Belleville et depuis trois mois, des affrontements entre coalition de gauche et milice d'extrême droite embrasent Paris et sa banlieue. Pour préserver ce qu'il reste de ses idéaux, Kamel évite de sortir de chez lui. Jusqu'au jour où une attaque au pied de son immeuble l'oblige à s'impliquer. Il plonge alors dans la noirceur d'un pays fracturé : ses rouages politiques, ses intrigues sinistres. Ses ultimes zones d'humanité qui aident à espérer.
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L'auteur, d'un bout à l'autre en verve, n'a pas eu à beaucoup forcer le trait pour signer LE thriller made in France qui fait aujourd'hui... jazzer. Le Figaro Magazine
À Paris, le XIXe est un arrondissement des plus cosmopolite : sushis kasher, restaurant turc, coiffeur juif, libraire arménien...
Seul Ahmed Taroudant demeure à l'écart : prisonnier de son histoire, rêveur, lecteur fou de polars... jusqu'à ce qu'il découvre le corps affreusement mutilé de sa voisine et amie, Laura Vignola, attaché au-dessus de son balcon. Il comprend vite qu'il constitue le coupable idéal. L'horreur de la situation l'extirpe de sa léthargie, et il va collaborer avec les lieutenants de la Crim' qui mènent l'enquête, la flamboyante Rachel Kupferstein et le Breton Jean Hamelot. Les imaginations s'enflamment. Mais, ensemble, ils détiennent les éléments pour décrypter cette mort. Un meurtre symbolique exécuté par un fou de Dieu loubavitch ou salafiste ? Qu'en est-il du père de Laura, Témoin de Jéhovah, dont l'influence s'étend jusqu'à New York ? Quel rôle joue le
Godzwill, cette si jolie pastille qui traverse les frontières ?
Ce roman a reçu le Grand Prix de Littérature policière 2012 ainsi que le Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points 2014. -
Au commencement, il y a la honte. [...] Et puis un jour, boum ! La vérité.
N'appartenir, ou quand la colère se fait salvatrice et pleine d'humour.
Né d'un père mauritanien, diplomate et musulman et d'une mère française, assistante sociale, professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie aux yeux de ses contemporains : une tête d'Arabe avec des manières de Blanc . Sans cesse ballotté entre toutes ses identités, il fera le choix de n'en accepter aucune. Mais son miroir et les regards ne lui feront jamais oublier qu'il est le bâtard, le paria.
Perdu entre plusieurs mondes – religieux, ethniques, culturels, politiques –, entre plusieurs pays – la France, la Mauritanie et même l'Albanie d'Enver Hoxha –, il découvre la littérature et décide qu'elle sera son refuge. Pour lui, le seul antidote possible se trouve dans la voix des autres, Arendt, Sartre, Orwell, Manchette, Patti Smith ou encore Johnny Rotten.
Cocasse, enlevé, généreux, provocateur et nécessaire,
N'appartenir est un cri de liberté, à la fois récit d'un parcours atypique et radioscopie de la complexité de l'humain. C'est un miroir tendu à celui qui refuse les mensonges sur lesquels toutes les sociétés se sont construites. -
Pas facile de trouver l'amour quand on est un jeune flic. Kévin Gomes se rappelle avec amertume celle qu'il appelle encore " sa " Rachel. Mais les femmes sont dures. Et on est loin d'imaginer qu'en discutant avec la fille d'un homme qui vient de mettre fin à sa vie les choses pourraient en être autrement. Pourtant...
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Alors qu'il est âgé de seulement huit ans, Karim Miské accompagne sa mère en Albanie. Le pays est alors sous l'emprise de l'une des plus effroyables dictatures communistes. L'enfant ressent un malaise indéfinissable pendant tout son séjour, mais il n'en découvrira la raison qu'une fois devenu adulte... Une expérience terriblement brutale, qui fonctionnera comme un détonateur : persuadé de la méchanceté intrinsèque de l'humanité, il commence à écrire des romans policiers. Afin de " contempler le mal pour apprendre à vivre avec, tant il serait illusoire de prétendre l'éradiquer. "
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S'appartenir
Karim Miské, Antoine Silvestri
- Viviane Hamy
- Hors Collection
- 19 Octobre 2016
- 9782878583342
Il va falloir choisir entre le jazz et la révolution.
S'appartenir est un cri de colère : celui d'un enfant qui entend son grand-père, chéri mais sénile, le traiter de bâtard . Sa réponse est ce témoignage mis en images et en couleurs par un autre révolté, familier et complice de l'univers de Karim Miské : Antoine Silvestri.
Né d'un père mauritanien diplomate et musulman, d'une mère française, assistante sociale puis professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie pour les autres : une tête d'Arabe avec des manières de Blanc . Sans cesse balloté entre une identité et une autre, il essaiera d'appartenir à toutes pour finalement faire le choix de n'en accepter aucune pour simplement s'appartenir, l'idéal de tout être humain.
C'est de cette ambivalence qu'il nourrit son activité professionnelle. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tournent autour d'un même thème : l'appartenance. Écartelé entre des univers différents, Arabe, Blanc, Noir, chrétien, athée, musulman, communiste ; puis entre la France, la Mauritanie, auxquelles s'ajoute l'Albanie d'Enver Hoxha (pour laquelle sa mère s'est aveuglément engagée), Karim Miské s'est trouvé un unique navire pour traverser l'existence : la littérature.
S'appartenir est nourri des lectures d'Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix, et enrichi des références plastiques d'Antoine Silvestri qui s'étendent de la Renaissance italienne à l'expressionnisme viennois.
Récit d'un parcours atypique,
S'appartenir raconte une histoire universelle. À la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, pleine de tendresse et d'humour, elle est un miroir tendu au lecteur. Les problématiques abordées sont au cœur de la société en pleine mutation dans laquelle nous vivons.