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David Coulon
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Pourquoi Lif et Romuald ont-ils accepté cette invitation à dîner ?
Leur couple bat de l'aile, le village dans lequel ils doivent aller est complètement isolé et une effroyable tempête menace.
Mais une promesse est une promesse, il faut sauver les apparences.
Cependant, à peine arrivés, les événements étranges se succèdent : Qu'arrive-t-il à Marie, l'amie de toujours de Lif ? Elle ne la reconnaît plus. Qui sont ces deux adolescents également présents au dîner ? Et pour quelles raisons leurs amis ont tant insisté pour les voir ce soir ? Ce soir en particulier...
Très vite, Lif n'a plus qu'un seul objectif : fuir cette maison où la peur règne en maître.
D'autant qu'elle n'est pas seule, elle doit également protéger l'enfant qu'elle porte dans son ventre.
David Coulon, psychologue et metteur en scène, nous entraîne au coeur d'un univers angoissant où la vie n'a plus du tout la même valeur qu'ailleurs. Demain disparue est son septième roman. -
Le Kintsugi, c'est l'art japonais consistant à réparer un vase brisé à l'aide de poussière d'or.
Le Kintsugi, c'est l'art de réparer un corps ou un esprit marqué par un événement traumatisant, afin que l'individu se reconstruise.
L'événement traumatisant vécu par Marie, jeune prof des écoles, c'est la mort de son mari, Marc et de sa fille, Lila, dans un accident de la route.
Un routier inattentif les a percutés et ne leur a laissé aucune chance.
Marie, seule, brisée, doit pourtant continuer à avancer. Ce qu'elle fait, avec l'aide de ses amies proches.
Pourquoi suit-elle le routier qui a commis l'accident, tandis qu'un flic étrange la protège en dehors de toute procédure officielle ?
Pourquoi recherche-t-elle le petit garçon qui a reçu en greffe les organes de sa fille ? Et pourquoi sa belle-mère semble-t-elle la haïr à ce point ?
N'acceptant pas la mort des siens, Marie semble habitée par une colère terrible.
Jusqu'à commettre l'irréparable.
Et si l'irréparable permettait, contre toute attente, la reconstruction, quitte à sombrer dans la folie ?
David COULON est psychologue et metteur en scène. Il a obtenu le prix VSD du polar en 2015, et a été finaliste du Grand Prix de Littérature Policière 2021 pour son roman, Biotope. Parallèlement, il anime des ateliers d'écriture dans divers lieux (théâtres, bibliothèques, prisons, écoles, etc.). Passionné par le cerveau d'individus en rupture mentale ou sociale, il les met souvent en scène en situation de rupture ou au bord de l'effondrement.
David vit en Normandie non loin de Bourg-Achard. -
L'après-midia été lourde. Difficile. Des tas de gosses. Des tas de familles. Des tas de gens avec leurs paquets, leurs paquets et leurs paquets qui déambulaient autour de mon traîneau. Y a un gosse qui s'est pissé dessus en montant sur moi. J'ai rien senti, mais c'est la grosse Sabine qui me l'a dit après coup : « On voit la tâche sur son pantalon, sur la photo. La honte ! ». J'ai regardé sa bouche. C'était bien un début d'herpès.
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Où il est question d'une mule qui pète, d'une purée de fayots et du cartel de Medellin... Un régal pour les amateurs d'histoires incroyables ainsi que pour les pétomanes scatophiles trop souvent oubliés ! Dégoûté par avance ou odorat sensible s'abstenir !
LEDFORD POINTE LE DOIGT VERS LA PUREE de haricots rouges. Une mouche rouge, sans doute une Tseramba y batifole, toute imprégnée des effluves intestinaux de l'Américain et du goût salé enivrant du repas. Alvarez fait une moue de dégoût. La mouche semble joyeuse. Mais lente. C'est le problème de cette espèce. Elle n'a pas les réflexes qu'ont ses consoeurs. Absorbée par les odeurs formidablement pestilentielles, elle ne voit pas le gros doigt qui l'enfonce profondément dans le plat de purée. Engloutie par l'amas spongieux et rougeâtre, la mouche Tseramba ne comprend ce qui lui arrive qu'au moment où le doigt qui la pousse, atteint le fond le plat. Elle éclate alors, pressée qu'elle est contre la céramique brûlante, au milieu de ces odeurs qui l'ont perdue.
Voici une révélation ! Cet auteur ne recule devant aucune espèce d'excès pour le plus grand bonheur des lecteurs désirant de l'inattendu, du bien barré, un choc au foie pour zygomatiques en délire... -
BIEN SUR, J'AVAIS REPERE cette jolie petite brune avant le départ du train, mais je n'aurais jamais imaginé qu'elle voyageât seule. Les cris furent horribles, insoutenables. Ce fut tout d'abord une supplication teintée d'onomatopées larmoyantes. Mais le tueur était insensible : tout le monde savait ça. Et aux petites larmes succédèrent un grand cri, puis des hurlements aigus, assourdissants, hystériques. De petits piaillements crissants. Le cri aigu se confondit bientôt avec les frictions des roues sur les rails. Puis il n'y eut plus rien.
À ma grande surprise, mon coeur ne s'emballa pas, l'adrénaline ne s'épancha pas dans mon sang, et je m'endormis précipitamment. -
Un chemin dans la campagne normande, trois heures du matin.
Un homme passablement éméché, rentrant de chez sa maîtresse, regagne son domicile en essayant d'éviter les contrôles de police. Fenêtre ouverte pour tenter de se dégriser, il entend un coup de feu. S'arrête, descend, tend l'oreille. Fait le tour de sa voiture. Une silhouette apparaît, se précipite au volant et tente de démarrer... Courte échauffourée, il éjecte l'intruse de son véhicule, la tête de la malheureuse heurte une pierre. Le fêtard, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, se retrouve avec le cadavre à demi-dénudé d'une jeune fille.
Pourquoi dépose-t-il le corps dans son coffre, pourquoi le garde-t-il tentant tant bien que mal de masquer les odeurs putrides qui s'en dégagent ? Pourquoi cette fille était-elle seule dans ce champ de blé ? Et pourquoi agit-il de manière aussi incohérente ?
Notre héros serait-il le dernier homme à pouvoir répondre à ses interrogations ? -
" Mon nom ne te dira rien.
Ni mon nom ni mon âge.
Ni aucune description physique.
Je pourrais être n'importe qui. Ton voisin, ton mari, ta femme. Ton amant. Toi. Je pourrais être toi.
Je suis fondu dans la masse, anonyme.
Je suis comme tout le monde, donc je ne suis personne.
Donc, tu me connais.
Je suis comme tout le monde.
Je tue des enfants.
Mais au fond de toi, tu le sais.
Ne t'offusque pas.
Ne sois pas choqué.
Ne sois pas ridicule.
Arrête d'être choqué par tout et n'importe quoi.
Tu sais que tu reprendras ta vie après.
Quelle que soit l'intensité du choc.
Alors, arrête de jouer un rôle.
Ne fais pas celui qui ne sait pas.
Au fond de toi, tu sais.
Tu ne lis pas ceci par hasard.
Je suis heureux de te rencontrer.
Je pourrais être toi, et tu le sais.
Viens prendre ta leçon.
Viens avec moi.
Bienvenue à toi. "